La Corée du Sud souhaite que le directeur de Samsung soit de nouveau incarcéré

Lee Jae-Yong, vice-président de Samsung
Pieterjan Van Leemputten

Des procureurs publics sud-coréens réclament un mandat d’arrêt à l’encontre de Jay Y. Lee, vice-président de Samsung Electronics, pour une fraude commise lors de la fusion avec une filiale de cette entreprise.

Jay Y. Lee, aussi appelé Lee Jae-Yong, est le petit-fils du fondateur de Samsung. L’affaire porte sur Samsung Biologics. Le régulateur financier de Corée aurait découvert que la valeur de cette entreprise aurait été gonflée de 4,5 billions de wons (3,3 milliards d’euros).

Cela aurait permis d’augmenter à son tour la valeur du principal propriétaire, Cheil Industries, dont Lee était le plus important actionnaire. L’entreprise fusionna ensuite avec Samsung C&T pour constituer un holding dans la pratique.

Si le mandat d’arrêt est exécuté, ce ne serait pas la première fois que Jay Y. Lee serait incarcéré. En 2017 déjà, il s’était vu infliger une peine d’emprisonnement pour corruption, détournement et faux serment. En bref, il était parvenu à ‘acheter’ des confidents du président coréen de l’époque Park en échange d’un soutien politique lors de la fusion de deux filiales de Samsung. Cette opération avait comme but d’accroître le pouvoir de Lee au sein de Samsung. Lee alla cependant en appel et recouvra la liberté en 2018.

Dans une explication donnée par ses avocats, le directeur de Samsung fait part de ses profonds regrets et déclare vouloir collaborer pleinement à l’enquête.

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