La concurrence arrive sur le marché des chèques-repas électroniques

Deux nouveaux acteurs sur le marché belge des chèques-repas, E-ve et Monizze, se baseront pour leurs chèques électroniques sur un système plus économique que celui des fournisseurs traditionnels. Il en résultera une concurrence plus forte. Voilà ce que déclare l’organisation des entrepreneurs Unizo.

Deux nouveaux acteurs sur le marché belge des chèques-repas, E-ve et Monizze, se baseront pour leurs chèques électroniques sur un système plus économique que celui des fournisseurs traditionnels. Il en résultera une concurrence plus forte. Voilà ce que déclare l’organisation des entrepreneurs Unizo.

E-ve et Monizze, qui ont demandé entre-temps à être reconnus comme éditeurs de chèques-repas électroniques, émettront leurs chèques via un système reposant sur celui de PayFair. “Contrairement à Sodexo et Edenred, ces deux acteurs ne factureront aucun coût fixe par terminal par mois. Comme ils viennent d’arriver sur le marché, il sont en outre prêts à réduire les coûts des transactions. La concurrence va donc jouer à fond, et les deux acteurs confirmés que sont Sodexo et Edenred (ex-Accor) tenteront eux aussi de diminuer leurs frais fixes”, explique Lieven Cloots, conseillère juridique chez Unizo. Sodexo et Edenred mêmes n’ont pas encore demandé à être reconnus, mais Cloots s’attend à ce que cela soit fait bientôt.

Pour les commerçants, les prix sont déjà plus ou moins fixés, selon Cloots, qui annonce qu’ils seront rendus publics le 4 février: “En raison de l’arrivée des nouveaux acteurs, ces prix ont cependant été nettement diminués pour certains commerçants, en l’occurrence pour ceux qui se sont inscrits après 2008 auprès des éditeurs de chèques-repas et qui ne pouvaient plus bénéficier du tarif zéro”.

Pour les commerçants qui avaient commandé des chèques-repas avant 2008, soit quelque 80% des petits commerçants, il en va tout autrement. “Ils pouvaient choisir un délai de paiement quelque peu plus long, ce qui leur permettait de ne pas devoir payer de frais de transactions”, poursuit Cloots. Aux termes du nouvel arrêté royal en matière de chèques-repas électroniques, le délai de paiement est plus court, et le commerçant doit payer les frais des transactions. Unizo prévient qu’elle reçoit pas mal de plaintes à ce sujet et qu’elle entend encore en parler avec le ministre.

Source: Belga

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