La Commission lance une accusation de cartel dans les écrans à cristaux liquids

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

La Commission européenne a accusé plusieurs producteurs de dalles d’écrans à cristaux liquides (LCD), dont une ancienne filiale du néerlandais Philips, d’avoir formé un cartel, illegal en droit européen, ont indiqué les parties intéressées.

La Commission européenne a accusé plusieurs producteurs de dalles d’écrans à cristaux liquides (LCD), dont une ancienne filiale du néerlandais Philips, d’avoir formé un cartel, illegal en droit européen, ont indiqué les parties intéressées.

Le produit concerné est la principale composante des écrans plats utilisés pour les téléviseurs, les ordinateurs ou encore les telephones portables, les calculatrices. L’accusation de Bruxelles a pris la forme d’une “communication de griefs” envoyée en mai à “plusieurs sociétés”, précise la Commission, gardienne des règles européennes de la concurrence, dans un communiqué.

Selon son habitude, elle n’identifie pas ces sociétés. Mais le groupe d’électronique néerlandais Philips a indiqué être visé en tant qu’ancien actionnaire de LG Display, dont il s’est totalement désengagé en mars.

“Dans la lettre de la Commission européenne, reçue début juin, Philips n’est pas accusé d’infraction à la loi ni d’implication directe dans la formation d’un cartel”, a précisé à l’AFP le porte-parole du groupe, Joon Knapen. “Selon nous, il s’agit plutôt de déterminer si le groupe peut être tenu pour responsable en cas d’amende infligée par la Commission européenne”, a-t-il ajouté, précisant que le groupe “s’élevait contre les accusations” selon lesquelles il aurait pris part à la formation d’un cartel.

Le numéro un japonais des dalles d’écrans à cristaux liquides (LCD), le groupe Sharp, ainsi qu’une filiale de NEC ont en revanche indiqué lundi ne pas avoir reçu de notification de la Commission européenne. Aucun responsable des autres principaux producteurs japonais de dalles de diverses tailles (Seiko Epson, Toshiba Mobile Display – ex Toshiba Matsushita Display Technology), n’était en mesure de répondre.

Une enquête de grande envergure sur le secteur, impliquant la Commission européenne mais aussi les autorités de la concurrence américaines et japonaises, avait été dévoilée fin 2006. A l’époque, Sharp, Seiko Epson, Toshiba Matsushita Display Technology et NEC LCD Technologies figuraient parmi les entreprises visées, ainsi que les sud-coréens Samsung et LG Philips (devenu depuis LG Display).

Source: Belga

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