La Chine aurait infiltré l’ordinateur du dalaï-lama

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Lors d’une vaste opération d’espionnage chinoise, les ordinateurs des autorités et des particuliers de 103 pays auraient été “infiltrés”. L’un des ordinateurs piratés serait celui du dalaï-lama.

Lors d’une vaste opération d’espionnage chinoise, les ordinateurs des autorités et des particuliers de 103 pays auraient été “infiltrés”. L’un des ordinateurs piratés serait celui du dalaï-lama.

Voilà ce qu’on peut lire dans le journal New York Times sur base d’un rapport canadien. Selon ce rapport, le système d’espionnage “GhostNet” serait contrôlé à partir d’ordinateurs se trouvant quasiment tous en Chine. Les enquêteurs ne peuvent cependant pas affirmer que le gouvernement chinois est directement impliqué dans cette opération.

L’enquête a démarré, après que les services du dalaï-lama ont demandé que soit contrôlé un programme suspect sur leurs ordinateurs. Selon les enquêteurs, l’opération d’espionnage aurait ‘infiltré’ quasiment 1.300 ordinateurs situés dans 103 pays différents au cours des deux dernières années. Il s’agit notamment d’ordinateurs d’ambassades et de gouvernements, mais aussi de ceux du quartier général de l’OTAN à Bruxelles. Les services du dalaï-lama en Inde, à Bruxelles, à Londres et à New York auraient également été espionnés.

Des copies de documents auraient été effectuées au moyen de maliciel (malware). Ce logiciel malfaisant aurait pu être utilisé aussi pour lancer la webcam et le système audio des ordinateurs touchés, mais les enquêteurs ne peuvent dire si cela a été réellement fait.

Malgré le fait que les enquêteurs se gardent de pointer directement du doigt le gouvernement chinois et qu’un porte-parole du consulat chinois à New York ait nié les faits, il y aurait eu, selon le journal bien informé, des cas où des fonctionnaires chinois auraient réagi à des données dérobées par GhostNet.

Plus tard cette semaine, le Munk Center for International Studies de l’université de Toronto publiera officiellement le rapport sur cette affaire.

Source: Belga

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