La Belgique parmi les pays les plus chers en ‘dataroaming’ mobile

Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

Les étrangers séjournant en Belgique et y utilisant l’internet mobile, paient jusqu’à cinq fois plus que dans des pays comme la Grande-Bretagne, l’Irlande ou l’Italie. La Commission européenne entend en finir avec ces tarifs d’itinérance (roaming) d’ici 2015 et se demande comment faire pour le mieux. Les étrangers vivant en Belgique et dans 20 autres pays européens paient 2,64 euros pour le téléchargement sans fil d’1 mégaoctet sur un téléphone intelligent (smartphone) ou sur un appareil à données mobile. C’est cinq fois plus qu’en Autriche, au Danemark, en Irlande, en Suède, en Grande-Bretagne et en Italie, où la facture est de 0,55 euro seulement. Voilà ce que révèle l’étude réalisée par l’organisation de réglementation européenne BEREC et qui a été présentée lors de la récente conférence ECTA à Bruxelles.

Les étrangers séjournant en Belgique et y utilisant l’internet mobile, paient jusqu’à cinq fois plus que dans des pays comme la Grande-Bretagne, l’Irlande ou l’Italie. La Commission européenne entend en finir avec ces tarifs d’itinérance (roaming) d’ici 2015 et se demande comment faire pour le mieux.

Les étrangers vivant en Belgique et dans 20 autres pays européens paient 2,64 euros pour le téléchargement sans fil d’1 mégaoctet sur un téléphone intelligent (smartphone) ou sur un appareil à données mobile. C’est cinq fois plus qu’en Autriche, au Danemark, en Irlande, en Suède, en Grande-Bretagne et en Italie, où la facture est de 0,55 euro seulement. Voilà ce que révèle l’étude réalisée par l’organisation de réglementation européenne BEREC et qui a été présentée lors de la récente conférence ECTA à Bruxelles.

“C’est incroyable”, a lancé un parlementaire européen en citant des chiffres d’où il apparaît qu’1 gigaoctet de données mobiles ne coûte qu’1 euro aux opérateurs télécoms. Et d’inciter la Commission européenne à agir, car les membres du Parlement européen, tous des utilisateurs du ‘dataroaming’ mobile, approuveront à coup sûr rapidement une proposition visant à réduire ces tarifs.

“La Commission européenne aspire à un marché européen numérique unique. Les tarifs d’itinérance ne s’y inscrivent pas”, estime Antii Peltomäki, deputy director-general de DG Information Society & Media de la Commission européenne. Celle-ci va entamer avant Noël encore une consultation dans le secteur, dont elle espère pouvoir présenter les résultats d’ici février.

Les opérateurs télécoms se raidissent et indiquent qu’on a déjà ponctionné fortement les tarifs GSM et SMS internationaux. “Des tarifs inférieurs ne généreront pas forcément non plus un trafic de données plus important. En outre, les utilisateurs ont déjà de nombreuses bornes WiFi à leur disposition et peuvent, s’ils le souhaitent, solliciter un numéro prépayé à l’étranger. Il n’y a pas besoin d’une autre réglementation”, explique Giovanni Amendola de Telecom Italia.

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