La Belgique moins ‘e-ready’ que l’an dernier

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Dans le classement ‘e-readiness’ annuel, la Belgique ne fait pas mieux que l’an dernier, au contraire même. Les Pays-Bas et la France progressent par contre.

Dans le classement ‘e-readiness’ annuel, la Belgique ne fait pas mieux que l’an dernier, au contraire même. Les Pays-Bas et la France progressent par contre.

Depuis 2000, The Economist Intelligence Unit – à savoir les analystes du magazine d’affaires The Economist – et IBM publient chaque année les ‘e-readiness rankings’, un classement indiquant le degré de préparation des pays à la société numérique. Plus de 100 critères – technologiques, économiques, sociaux et culturels – sont pris en compte pour évaluer 70 pays.

Tout comme l’an dernier, la Belgique termine à la 20ème place. Son score total est cependant un peu inférieur à celui de l’an dernier, mais cette remarque s’applique à soixante autres pays figurant dans le classement. Il ne faut pas chercher très loin la raison qui a pour nom la crise économique générale qui touche durement les environnements business.

Mais il existe une autre raison importante au recul général des scores des pays. Désormais, ce n’est plus seulement la disponibilité de leur ICT qui est mesurée, mais son utilisation réelle est aussi prise en compte. Nos pays voisins, les Pays-Bas et la France, ont réussi à faire face à la crise et progressent nettement au classement. Alors que la France se classait en 2008 encore deux places derrière la Belgique, elle grimpe à présent à la 15ème position. Mais les Pays-Bas font encore mieux, puisqu’ils passent de la septième à la troisième place. Seuls le Danemark et la Suède font encore mieux. La Norvège, elle aussi, progresse joliment en grimpant de la 11ème position à la 4ème. Les Etats-Unis, par contre, reculent du premier au cinquième rang.

En outre, les analystes ont observé que ce sont ce qu’on appelle les marchés émergents au Moyen-Orient et en Afrique qui enregistrent proportionnellement encore les plus grands progrès, puisque toujours plus d’habitants y ont accès au net. En d’autres mots, la fracture numérique se réduit toujours davantage.

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