“L’utilisation des tablettes à bord des avions n’est pas pour demain”

© Thinkstock

L’utilisation des tablettes et autres appareils électroniques lors du décollage et de l’atterrissage d’un avion n’est pas pour demain, a signalé Brussels Airlines.

La compagnie aérienne devra d’abord adapter ses règles internes. L’utilisation d’appareils électroniques à bord pourrait être autorisée dans quelques semaines au plus tôt, mais de plus amples informations sont d’abord nécessaires.

L’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a publié lundi de nouvelles lignes directrices confirmant que la sécurité n’est pas remise en question lorsqu’un appareil électronique reste branché en mode “avion”. L’agence prend ainsi la même décision que les autorités américaines.

Brussels Airlines accueille cette décision positivement pour ce qui est du principe. “De plus en plus de monde utilise ces appareils. De plus, nous encourageons nos clients à télécharger leur journal”, explique Geert Sciot, porte-parole de Brussels Airlines. La compagnie se réjouit également qu’Américains et Européens soient sur la même ligne.

Le porte-parole de l’entreprise ajoute que certaines entreprises pourraient cependant refuser d’autoriser ces appareils, car leur utilisation poserait quelques problèmes. Cela demande ainsi une certaine discipline des passagers, qui devront mettre leur dispositif électronique en mode “avion” lors de l’atterrissage et du décollage de l’appareil. “Il est impossible de contrôler ceci à 100%”, explique la compagnie.

Les passagers qui prendront l’avion prochainement seront vraisemblablement encore sous “l’ancien régime”. Les compagnies devront adapter leurs règles internes et dès lors se concerter avec les autorités aériennes, les constructeurs aéronautiques et les équipes. “Cela prendra un certain temps.” (Belga)


Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire