L’utilisation de Proton encore en recul

L’on utilise toujours moins Proton.

L’on utilise toujours moins Proton, la carte de paiement de petits montants. En 2010, l’on a ainsi recensé 70 millions de transactions contre 112 millions en 2006. Et ce recul se poursuit cette année également, déclare-t-on chez Bancontact-MisterCash. Le projet de supprimer ce système n’est toutefois pas encore à l’ordre du jour malgré la chute du nombre de transactions.

Kris de Ryck, directeur général de Bancontact-MisterCash, confirme que la popularité de Proton se réduit depuis quelque temps déjà. Pour leurs petits paiements, les gens utilisent plus rapidement qu’avant leur carte de banque ordinaire, fait-il remarquer.

En outre, le marché des petits paiements est en pleine évolution en raison notamment du développement de systèmes de versement au moyen du GSM. En certains endroits, l’on peut déjà s’acquitter d’une place de parking par SMS, alors que plus tôt cette année, le secteur financier et les opérateurs mobiles ont conclu un accord sur l’utilisation du GSM comme porte-monnaie électronique.

Pourtant, Proton n’est pas appelée à disparaître dans l’immédiat, selon De Ryck. “Il s’agit d’un moyen de paiement simple, sûr et performant qui répond aujourd’hui encore certainement à un besoin du marché”, déclare-t-il. Et ce même si en janvier 2010 déjà, sa maison mère, Atos Worldline, admettait que Proton ne serait plus promotionnée de manière active auprès des clients. “L’on ne peut quand même pas inciter un détaillant à investir dans Proton, si cette technologie de paiement risque de disparaître dans quelque temps…”, y affirmait-on à l’époque.

Source: Belga

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