L’UE sollicite l’aide des entreprises dans sa lutte contre les cyber-délits

L’Union européenne (UE) souhaite être aidée par les entreprises dans sa lutte contre les cyber-délits. Un plan qui vient d’être adopté prévoit l’échange d’informations entre la police et la Justice d’une part et les entreprises d’autre part.

L’Union européenne (UE) souhaite être aidée par les entreprises dans sa lutte contre les cyber-délits. Un plan qui vient d’être adopté prévoit l’échange d’informations entre la police et la Justice d’une part et les entreprises d’autre part.

Les ministres européens de la Justice ont accepté un nouveau plan visant à combattre les cyber-délits. Ce plan de la Commission européenne (CE) prévoit non seulement des mesures gouvernementales, mais aussi l’intervention des entreprises. Ces dernières doivent collaborer à l’échange d’informations relatives aux cyber-délits. La CE entend en outre mettre en oeuvre un système en ligne en vue de publier les mises en garde contre les cyber-menaces. Ce système d’avertissement devrait avertir à temps les entreprises contre de nouvelles menaces pour leur sécurité, comme des infections propagées par le web et des attaques de réseau.

Les entreprises pourront via le système rapporter les méfaits en ligne, partager des renseignements et rester en contact. La CE dispose d’un budget de 300.000 euros pour finaliser à court terme ce système d’avertissement. Les pays membres de l’UE recevront des moyens financiers pour mettre en oeuvre efficacement les autres systèmes et processus requis. On ne connaît pas encore le montant de ces subsides pour la sécurité.

Les conseils et la coordination seront l’apanage de l”European Network and Information Security Agency'(Enisa). Cette instance de l’UE sert de centre d’excellence pour les pays et organisations qui renforcent la sécurité de leurs réseaux et luttent contre les cyber-délits. L’élément principal des mesures nouvellement adoptées réside dans une plus grande collaboration internationale. “Cette stratégie stimulera l’indispensable collaboration opérationnelle et l’échange d’informations entre les pays membres”, déclare Jacques Barrot, vice-président de la CE, en charge de la Justice, de la liberté et de la sécurité.

En collaboration avec Computable

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