L’UE et la Corée du Sud, partenaires dans la recherche sur la 5G

Pieterjan Van Leemputten

Au lieu d’effectuer de la recherche séparée pour en arriver ensuite à un standard, l’Europe et la Corée du Sud vont unir leurs forces pour la 5G.

Au lieu d’effectuer de la recherche séparée pour en arriver ensuite à un standard, l’Europe et la Corée du Sud vont unir leurs forces pour la 5G. La commissaire européenne Neelie Kroes et le ministre sud-coréen des sciences, de l’ICT et du planning Mun-Kee Choi ont dans ce but signé un accord à Séoul.

En vertu de cet accord, les deux régions vont collaborer en vue de mettre au point la définition globale de la 5G et de régler une utilisation harmonisée du spectre, ce qui devrait assurer une interopérabilité optimale. En termes compréhensibles par tous, cela signifie que l’Europe et la Corée du Sud ne vont pas suivre des directions différentes au niveau de la recherche sur la 5G, ce qui pourrait d’ici quelques années engendrer diverses sortes de ‘5G’ et ce qui diluerait le concept même d’une technologie standard.

Fin de l’année dernière déjà, la Commission européenne concluait un partenariat public-privé à propos de la 5G et décidait d’investir sept cents millions d’euros, répartis sur sept ans, dans la nouvelle technologie réseautique. L’objectif est que le secteur privé injecte de son côte plus de trois milliards d’euros.

Pour rappel, la 5G n’est pas encore prévue pour l’année prochaine. Elle est destinée à succéder à la 4G et sera avant tout nettement plus rapide. Mais cette technologie réseautique mobile devra également exploiter plus intelligemment la largeur de bande disponible. Tout cela devrait faire en sorte que nettement plus d’appareils puissent utiliser harmonieusement l’internet mobile.

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