L’UE aborde aujourd’hui l’avenir de Galileo

A l’agenda de l’Union européenne, il y a aujourd’hui une réunion consacrée une fois encore au projet de navigation Galileo et probablement à son coût: où l’UE va-t-elle trouver les 2,4 milliards d’euros nécessaires au lancement des 30 satellites? Il est possible que certains états membres veuillent augmenter leur contribution individuelle.

A l’agenda de l’Union européenne, il y a aujourd’hui une réunion consacrée une fois encore au projet de navigation Galileo et probablement à son coût: où l’UE va-t-elle trouver les 2,4 milliards d’euros nécessaires au lancement des 30 satellites? Il est possible que certains états membres veuillent augmenter leur contribution individuelle.

L’objectif initial de Galileo était imposant: lancer à partir de rien un système de navigation propre destiné à offrir une alternative européenne au ‘global positioning system’ (gps) américain, mais aujourd’hui mondialement populaire. L’Union européenne allait dans ce but mettre en orbite pas moins de 30 satellites. En 2005, le premier satellite Galileo expérimental était lancé avec succès. Mais depuis lors, tout est allé à vau-l’eau. La date à laquelle le système devait être opérationnel, a été postposée pour passer de 2008 à 2011. En outre, les coûts s’avérèrent nettement supérieurs à ceux qui avaient été primitivement évalués. En tout, le projet Galileo a déjà coûté 388 millions d’euros de plus que prévu aux pays membres de l’UE.

Précédemment cette année – en mai pour être précis -, les partenaires privés responsables du déploiement et de la gestion de l’infrastructure de Galileo ont jeté l’éponge. Les pays membres de l’UE décidèrent alors de lancer les trente satellites en gestion propre: en d’autres mots, ils devraient eux-mêmes verser 2,4 milliards d’euros minimum. Le groupe d’entreprises télécoms, aériennes et spatiales allait initialement prendre 2/3 de ce montant à son compte. C’est en Grande-Bretagne qu’on se fait le plus de soucis à propos de l’avenir de Galileo. Il est donc possible qu’aujourd’hui, l’on obtienne davantage de clarté à propos du financement de cette somme.

Entre-temps, les Russes préparent d’arrache-pied leur concurrent GPS, Glonass. Ce système devrait être opérationnel d’ici 2012. Mais Google continue elle aussi à marquer son intérêt pour l’espace. C’est ainsi que l’entreprise a [lancé] mardi avec succès un satellite DigitalGlobe propre, destiné à réaliser des images actuelles et plus détaillées pour Google Earth. Pour vous donner une idée de l’importance de ce satellite pour Google: cette dernière est actuellement capable de ‘photographier’ à partir de l’espace 600.000 kilomètres carrés par semaine, alors qu’avec le nouveau satellite, elle pourra en faire autant chaque jour…

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