L’UCL prépare une batterie à moindre risque de combustion

Pieterjan Van Leemputten

L’université de Louvain-la-Neuve a découvert un nouveau matériau susceptible d’être utilisé pour fabriquer des batteries sans électrolyte liquide. Voilà qui pourrait rendre les batteries plus sûres.

Aujourd’hui, les batteries utilisées dans les voitures, smartphones et autres appareils rechargeables sont en général composées de cellules lithium-ion. Celles-ci utilisent de l’électrolyte liquide pour assurer des performances optimales de la part de la batterie et ce, parce que les ions lithium dans un matériau solide sont moins mobiles et fournissent dès lors des performances moindres tant en recharge qu’en décharge.

Mais par ailleurs, introduire de l’électrolyte liquide dans des batteries présente le risque d’une surchauffe, voire d’une combustion en cas d’erreurs à la production.

Les chercheurs de l’UCL ont à présent découvert un matériau solide capable de fournir de meilleures performances. Il s’agit du LiTi2(PS4), alias le LTPS, capable de remplacer l’électrolyte liquide. Selon l’UCLouvain, cela est rendu possible grâce à sa structure en cristal particulière et plus précisément grâce à l’agencement des atomes. Il en résulte que le LTPS se caractérise par le ‘lithium diffusion coefficient’ le plus élevé à ce jour pour un matériau solide.

L’université entend poursuivre la recherche en vue d’améliorer le matériau et ce, dans l’optique d’une commercialisation. Elle a aussi déjà sollicité un brevet sur cette découverte, tout en insistant sur le fait que les premiers tests effectués doivent être confirmés. Mais si cela s’avère positif, l’université disposera alors d’une technologie capable de rendre à terme les batteries nettement plus sûres et résistantes à la chaleur.

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