“L’internet mobile supplantera l’internet fixe dans le monde en 2014”

Michael Ilegems Responsable musique Knack Focus

En 2013, le nombre de smartphones et de tablettes va dépasser celui des ordinateurs de bureau et portables. Et mi-2014, l’on surfera davantage via des appareils mobiles que via des lignes fixes.

En 2013, le nombre de smartphones et de tablettes va dépasser celui des ordinateurs de bureau et portables. Et mi-2014, l’on surfera davantage via des appareils mobiles que via des lignes fixes. Voilà ce qu’annonce The Economist sur base des dires de la banque américaine Morgan Stanley et de l’entreprise de consultance IDATE.

L’internet sera toujours moins quelque chose vers où l’on ira, mais quelque chose que l’on emmènera avec soi. Actuellement, 12 pour cent du trafic internet mondial provient d’appareils mobiles contre à peine 1 pour cent en 2009. Mais selon les attentes, nous surferons donc plus avec notre smartphone ou tablette que via une ligne fixe en 2014.

En Belgique, il semble cependant qu’on en est encore loin. Selon le SPF Economie, à peine un Belge sur cinq utilise actuellement l’internet mobile. “Cela est dû à l’absence de subsidiation durant une longue période, ce qui empêchait de vendre un smartphone pour, disons, 1 euro, en combinaison avec un abonnement en données mobiles”, explique Mathieu Van Overstraeten, porte-parole de Mobistar. “Entre-temps, la loi a changé, et ce genre d’offre est aujourd’hui permise. Les consommateurs belges n’en font cependant pas encore un usage massif. Conséquence: le taux de pénétration des appareils mobiles compatibles 3G est en Belgique un peu inférieur à celui de beaucoup d’autres pays, ce qui se traduit par un trafic internet mobile moindre.”

Même si nous sommes occupés à rattraper notre retard, fait observer Van Overstraeten: “Quasiment tous les abonnements vendus actuellement incluent les données mobiles. Chez Mobistar, cela représente par exemple 80 pour cent. L’on constate par conséquent une hausse de l’utilisation de l’internet mobile.”

“En outre, l’on s’active aujourd’hui déjà quasiment partout en Belgique à la couverture 3G, mais l’internet mobile ne connaîtra réellement un boum que quand nous disposerons d’une couverture 4G encore plus rapide. Cela risque de prendre encore quelque temps”, conclut Van Overstraeten.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire