L’informatique dans le nuage réduit les émissions de CO2

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

L’introduction de l’informatique dans le nuage (cloud computing) évite pas mal d’émissions de CO2 et génère des économies sur les coûts énergétiques, selon une étude relative au nuage dans les grandes sociétés.

L’introduction de l’informatique dans le nuage (cloud computing) évite pas mal d’émissions de CO2 et génère des économies sur les coûts énergétiques, selon une étude relative au nuage dans les grandes sociétés.

Une étude réalisée dans le cadre du Carbon Disclosure Project (une organisation qui collecte des informations sur les émissions de gaz à effet de serre de plus de 3.000 entreprises dans le monde) auprès de 11 grandes sociétés, affirme qu’en fonction du type d’approche ‘cloud’ choisie, quelque 25 à 30.000 tonnes d’émission de CO2 peuvent être évitées sur une durée de 5 ans. En outre ce ‘cost of ownership’ total sur 5 ans oscillerait entre 12,3 et 20 millions de dollars contre quelque 24,6 millions pour une ICT complètement intégrée. Ces chiffres s’appliquent à une entreprise hypothétique d’un chiffre d’affaires annuel de 10 milliards de dollars (et à une synthèse des caractéristiques des onze entreprises examinées).

Si on les extrapole à quelque 2.600 grandes sociétés d’un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard de dollars aux Etats-Unis, cela signifierait que l’informatique dans le nuage rapporterait environ 824 millions de dollars d’économies sur les coûts énergétiques, pour passer à 12,3 milliards de dollars en 2020. La réduction des émissions de CO2 pour ces sociétés en 2011 serait de quelque 5,7 millions de tonnes et à l’horizon 2020 de 85,7 millions de tonnes par an.

L’étude se base sur un certain nombre d’hypothèses de coûts et tient compte, pour les aspects environnementaux et énergétiques, de facteurs tels que le nombre de serveurs, leur consommation en courant (dépendant du volume d’utilisation), l’efficience de la consommation énergétique de l’ensemble du centre de données, etc. L’étude – réalisée par Verdantix et financée par AT&T (en tant que fournisseur de services ‘cloud’) – est intitulée ‘Cloud computing – the IT solution for the 21st century‘ et propose davantage d’informations sur la méthodologie utilisée et les entreprises concernées. Les chiffres pourraient assurément encore être meilleurs, étant donné que l’étude n’a pas tenu compte du télétravail, qui gagnera encore en importance dans le contexte du nuage et qui générera aussi des économies.

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