L’héritier de Samsung ne devra pas être incarcéré

Lee Jae-Yong, vice-président de Samsung. © Trends

Lee Jae-Yong, vice-président de Samsung Electronics, n’ira pas en prison. Telle était pourtant la demande du parquet sud-coréen. L’homme est en effet soupçonné de manipulation du cours de la bourse et de fraude comptable lors d’une opération de fusion.

Après un interrogatoire, qui dura pas moins de neuf heures, un tribunal de Seoul a décidé de débouter la demande du procureur. Selon le tribunal, il y avait un manque de preuves pour justifier une arrestation, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

La demande du parquet s’inscrit dans une enquête à propos d’une fusion contestée qui eut lieu il y a cinq ans. Outre Lee, le parquet voulait aussi l’incarcération de deux autres membres de la direction de Samsung, à savoir Choi Gee-Sung et Kim Jong-Joong. Ils devraient passer vendredi devant le juge.

Le trio aurait en 2015 fait gonfler artificiellement le cours boursier de l’entreprise chimique Cheil Industries en préambule à une fusion avec Samsung C&T. Avec une participation de 23,2 pour cent, Lee était le principal actionnaire de Cheil Industries. Il y aurait eu aussi du bidouillage comptable dans une filiale de Cheil Industries.

Lee est le troisième Sud-Coréen le plus riche. Il est le fils aîné du président de Samsung, Lee Kun-hee, et est considéré comme son futur successeur.

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