L’ex-président de KPN s’oppose au rachat

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Pieterjan Van Leemputten

KPN ne peut être rachetée comme cela, sans garanties, selon Jos Streppel, ex-président de l’entreprise.

Streppel a tenu ces propos dans le journal néerlandais Financiëel Dagblad. Il affirme que l’on a fortement investi dans le réseau ces dernières années. Dans le cas d’une éventuelle reprise de l’opérateur néerlandais par un groupe étranger, il espère que le gouvernement et KPN elle-même auront la certitude que les investissements ne cesseront pas.

Streppel fut jusqu’en avril président-commissaire de KPN. Dans cette fonction, il est aujourd’hui remplacé par Duco Sickinghe, l’ex-CEO de Telenet.

Ces dernières années, KPN a fait assez souvent l’objet de rumeurs de rachat. A présent, c’est surtout la reprise d’Altice qui rend l’ex-président nerveux. Il y a deux ans, il y avait eu une offre concrète de l’entreprise mexicaine América Móvil (appartenant à Carlos Slim) qui disposait déjà à l’époque de trente pour cent des actions.

Cette tentative de rachat avait cependant échoué à cause d’une structure de protection qui s’était fortement opposée à América Móvil. Officiellement, l’on avait appris que l’offre globale proposée n’avait pas été jugée suffisamment acceptable par tous les intéressés. L’on n’avait toutefois pas exclu une nouvelle tentative ultérieure.

Il y a à peine deux mois, l’actuel CEO de KPN, Eelco Blok, avait par ailleurs laissé entendre qu’il était un adepte d’une fusion avec Proximus. A présent que Base, filiale de KPN, est vendue à Telenet, ce scénario semble ne plus être totalement impensable.

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