L’Europe fédère son secteur high-computing

Marc Husquinet Rédacteur de Data News

Fruit d’un an de travail de la European Technology Plaform (ETP) for High Performance Computing (HPC), le rapport remis à la Commission Européenne est le premier pas concret d’une unification de l’industrie européenne du supercomputing. Avec pour objectif de mieux concurrencer les Etats-Unis et l’Asie.

Fruit d’un an de travail de la European Technology Plaform (ETP) for High Performance Computing (HPC), le rapport remis à la Commission Européenne est le premier pas concret d’une unification de l’industrie européenne du supercomputing. Avec pour objectif de mieux concurrencer les Etats-Unis et l’Asie.

Le récent Top 500 des superordinateurs dans le monde ne laisse planer aucun doute: parmi les 10 plus grosses machines de calcul dans le monde, une à peine est européenne, en 9e position (un Bull bullx de 1,2 Pfops en cours d’installation au Commissariat de l’Energie Atomique).

Face à la montée en puissance du Japon et de la Chine, sans parler de l’armada américaine, l’industrie européenne se doit de se structurer davantage. Un souhait formulé notamment par Bull qui ne voudrait pas manquer le train de la technologie exascale dont les premiers ordinateurs pourraient voir le jour d’ici la fin de la décennie (pour mémoire le n° 1 japonais, le K Computer, atteint aujourd’hui 8,16 pétaflops).

Un grand nombre d’acteurs du secteur sont désormais regroupés au sein de l’ETP for High Performance qui vient de remettre à la Commission européenne son ‘vision document’. L’objectif est triple: aider à définir les priorités de l’UE en matière de recherche en HPC, définir l’agenda des recherches stratégiques à moyen et long terme, et participer à l’implémentation de cet agenda (notamment au niveau du financement).

A l’occasion de l’International Supercomputing Conférence de Hambourg, l’Europe a annoncé qu’elle présenterait sa stratégie HPC d’ici la fin de l’année. Une stratégie qui s’inscrit dans le sillage de Prace (Partnership for Advanced Computing in Europe) doté d’un budget de près de 500 millions EUR sur 5 ans.

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