L’Europe examine à la loupe le prix des appels GSM

La Commission européenne envisage une action contre les opérateurs GSM qui arrondissent la durée des communications vers le haut pour la facturation.

La Commission européenne envisage une action contre les opérateurs GSM qui arrondissent la durée des communications vers le haut pour la facturation.

Voilà ce qu’a annoncé le porte-parole de la commissaire européenne en charge des télécoms, Viviane Reding: “Des régulateurs télécoms nationaux ont attiré notre attention sur un phénomène inquiétant. Dans certains cas, les opérateurs facturent une communication d’une durée d’une minute et deux secondes au prix d’une communication de deux minutes.”

La facturation par minute et non pas par seconde sape les tentatives de la Commission européenne de lutter contre les tarifs d’itinérance (‘roaming’) élevés. Des chiffres indiqueraient que les consommateurs paient actuellement 24 pour cent de plus que ce que coûte la durée effective des appels sortants et 19 pour cent de plus que ce que coûte la durée réelle des appels entrants. Voilà pourquoi Reding envisage d’annoncer des mesures supplémentaires lors de la présentation de la révision de la législation en matière d’itinérance dans l’UE, fin septembre ou début octobre.

La commissaire européenne mène depuis des années une croisade contre les tarifs d’itinérance appliqués par les opérateurs pour l’utilisation d’un réseau dans un autre pays membre de l’UE. Depuis l’an dernier, il existe des tarifs européens maximaux de 0,49 euro par minute (hors TVA) pour les gens qui appellent de l’étranger et de 0,24 euro par minute pour les gens qui sont appelés à l’étranger.

Ces tarifs européens maximaux seront à nouveau diminués ce 30 août pour atteindre respectivement 0,46 euro et 0,22 euro par minute. Et en août de l’an prochain, ils seront encore revus vers le bas: jusqu’à 0,43 euro et 0,19 euro par minute. A titre de comparaison, avant l’introduction des tarifs européens, le prix moyen était de 1,15 euro par minute.

Source: Belga