L’Australie veut faire payer Google et Facebook pour les infos partagées

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Pieterjan Van Leemputten

L’Australie envisage de faire payer Google et Facebook pour les infos qu’elles partagent via leurs plates-formes.

Cette décision a été prise après une enquête effectuée en 2019 par ce pays, d’où il ressort que Google et Facebook ont perturbé les médias et le marché publicitaire locaux. De ce fait, il était devenu plus difficile pour les éditeurs de gagner de l’argent avec leur contenu.

Le projet initial était un code de conduite volontaire, par lequel de l’argent des réseaux sociaux était versé aux éditeurs. Mais cette initiative ne rencontra guère de succès, surtout sur le plan financier. L’objectif est à présent qu’une loi soit votée d’ici juillet.

Le ministre australien des finances, Josh Frydenberg, déclare que le but n’est pas de protéger les médias traditionnels contre la perturbation numérique, mais bien de veiller à la mise en place d’un terrain d’entente empêchant toute domination du marché.

L’Australie n’est pas le seul pays à être aux prises avec les rapports difficiles entre les éditeurs de nouvelles et les géants numériques. La semaine dernière encore, le régulateur français a forcé Google à négocier de nouveau avec le secteur français des médias à propos du montant à verser par l’entreprise pour la publication de fragments d’articles dans Google News.

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