KPN Group Belgium conclut elle-même un accord avec les employés

La direction de l’entreprise KPN Group Belgium a conclu un accord avec le personnel à reprendre, sans l’intervention des syndicats.

La direction de l’entreprise KPN Group Belgium a conclu un accord avec le personnel à reprendre, sans l’intervention des syndicats.

La direction de l’opérateur télécom KPN Group Belgium (Base) a, dès avant le week-end, signé elle-même un accord avec les 34 membres du personnel de la division ‘consommateurs’ de KPN Belgium installée à Wemmel. Ce 1er mai, ces derniers ont rejoint le siège central de KPN Group Belgium à Woluwe Saint-Lambert. Les syndicats, auxquels la direction s’était plusieurs fois opposée ces derniers jours, n’ont pas participé à cette concertation.

La semaine dernière, la CNE avait encore critiqué le fait que la direction escamotait le licenciement collectif et voulait manifestement négocier la reprise par des entretiens individuels. Suite à l’intervention d’un médiateur social, la concertation a repris pendant quelques jours la semaine passée. Il en est résulté une nouvelle proposition de la part de la direction, qui fut cependant rejetée par les travailleurs jeudi dernier. Selon les syndicats, ce rejet était dû à la présence de textes trop vagues relatifs aux horaires de travail. La direction a réagi en affirmant que sa proposition améliorait la situation de tous les collaborateurs, et en fustigeant le comportement de la CNE.

Vendredi, la direction annonçait dans un communiqué qu’elle allait mener elle-même une concertation avec l’ensemble des membres du personnel et qu’à leur demande, on procéderait à un vote sur la proposition et les plans. “Au cours de ce vote et en présence de la direction, la proposition a été acceptée par 30 voix pour, 1 abstention et 3 absents.”

Ce vendredi, les syndicats ont réagi de manière négative. “Ce genre de pratique n’est pas la manière correcte de mener une concertation sociale. Nous examinons pour l’instant la façon dont nous allons riposter”, a déclaré le secrétaire syndical Robert Veekman (CNE). La direction avait invité les syndicats à signer la proposition, mais ceux-ci ont refusé. “Le front syndical commun,, sur base de la consultation que nous avons effectuée auprès du personnel, a en effet encore quelques questions laissées en suspens par la direction. Ces questions concernent notamment les horaires de travail et le règlement de départ pour le personnel qui ne se sentirait pas bien dans la nouvelle entreprise au cours de la période des 6 premiers mois. Si la direction répond favorablement à ces questions, nous n’excluons pas de signer ultérieurement”, ajoute Veekman.

Source: Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire