KPN aux autorités belges: “moins de coups tordus et plus de vision.”

Selon KPN, le consommateur belge et l’économie paient les pots cassés d’un manque de vision des autorités belges et du régulateur télécom, l’IBPT, ainsi que d’une série de mesures qui entravent davantage la concurrence. Ses attentes pour demain? Une facture télécom encore plus salée et de nouveau un recul de l’économie belge dans le secteur télécom, si rien ne change.

Selon KPN, le consommateur belge et l’économie paient les pots cassés d’un manque de vision des autorités belges et du régulateur télécom, l’IBPT, ainsi que d’une série de mesures qui entravent davantage la concurrence. Ses attentes pour demain? Une facture télécom encore plus salée et de nouveau un recul de l’économie belge dans le secteur télécom, si rien ne change.

Marcel Smits, CFO de KPN – propriétaire en Belgique de l’opérateur mobile Base et de l’exploitant de fibre optique Tele2/Versatel – n’y a pas été par quatre chemins dans son exposé: “L’IBPT mène une stratégie discriminatoire vis-à-vis du consommateur. Ce dernier paie trop par rapport au reste de l’Europe, et ce n’est pas près de s’arranger.” En outre, “la Belgique accuse aussi du retard sur le plan des nouveaux services télécoms, et cette situation ne va faire que s’empirer également.”

Et de pointer ici un doigt accusateur vers plusieurs décisions qui entravent l’extension de KPN et qui avantagent exagérément Belgacom. C’est ainsi que cette dernière est loin de répercuter entièrement toutes les réductions des tarifs de terminaison et se permet même d’augmenter ces tarifs, qu’elle a commis une erreur lors de l’attribution des fréquences pour les services UMTS dans la bande des 900 MHz, qu’elle refuse d’ouvrir son infrastructure VDSL,… Rien qu’à cause des tarifs de terminaison, KPN affirme que les utilisateurs ont dû supporter quelque 2,7 millions d’euros de coûts supplémentaires pour les communications vers le réseau Base. L’augmentation attendue rapporterait à Belgacom 75 millions d’euros par an environ, en faisant ‘cracher’ le consommateur évidemment. En outre, Smits voit aussi dans l’attribution des fréquences pour les services UMTS dans la bande des 900 MHz et dans la non ouverture de son infrastructure VDSL des obstacles à une plus forte pénétration du haut débit sur le marché belge et au développement d’une gamme de services plus large. Morale de l’exposé de Smits: donnez-nous les mêmes chances, stimulez la concurrence, et tant les leaders du marché que les exploitants, les clients et l’économie y gagneront…

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