Joli succès pour le premier Nest’Up

Beaucoup d’enthousiasme parmi les plus de 350 personnes qui ont assisté hier soir aux présentations des 6 projets d’entreprise “accélérés” par le programme Nest’Up. Reste à convertir l’essai …

Beaucoup d’enthousiasme parmi les plus de 350 personnes qui ont assisté hier soir aux présentations des 6 projets d’entreprise “accélérés” par le programme Nest’Up. Reste à convertir l’essai …

Après le Startup Weekend de Liège le week-end dernier et Tedx dans plusieurs villes belges, l’engouement pour l’entrepreneuriat se poursuit. Il y avait du monde dans la salle de conférence de l’AxisParc de Mont-Saint-Guibert (à côté de Louvain-la-Neuve) et surtout un bon mélange intergénérationnel, ce qui est plutôt bon signe dès lors qu’il s’agit de capter l’attention d’investisseurs potentiels ou simplement de renforts expérimentés.

La Demo Day d’hier était en effet le point d’orgue de ce premier Nest’Up wallon, ‘accélérateur’ de start-up inspiré des TechStars américains, et qui s’inscrit dans la Semaine de la créativité en Wallonie (Creative Wallonia). Les équipes des six projets finalistes, qui ont été couvées et accompagnées pendant 9 semaines par des coaches et mentors, y ont présenté le résultat d’un cheminement particulièrement enrichissant, avec de nombreux changements de trajectoire. On a beaucoup “pivoté” hier soir …

Avec au final, pas de remises de prix mais des présentations globalement convaincantes, et souvent déjà des prises de contact, plus ou moins avancées, avec des clients ou investisseurs.

“C’était une première tout à fait réussie, avec un beau travail réalisé en neuf semaines. Les projets ne sont pas encore assez mûrs dans notre cas pour un investissement. Il faut attendre les premières signatures de clients et l’incorporation réelle de la société. Mais notre radar va certainement en suivre l’un ou l’autre,” commente Amélie De Spot du fonds d’investissement Internet Attitude. Quelques investisseurs du nord du pays avaient également fait le déplacement.

“On peut dire avec certitude que cet événement ne restera pas sans suite. L’important pour les start-up elles-mêmes est maintenant que la dynamique ne retombe pas, grâce à un suivi par des structures d’accompagnement qui prennent le relais de cette première accélération,” explique Olivier Verbeke, le fondateur réjoui de ce Nest’up.

Déjà un acquis au moins pour les finalistes : ils pourront aller pitcher début 2013 à Boulder (Colorado) devant les fondateurs de TechStars David Cohen et Brat Feld. Sous la houlette du Ministre wallon Jean-Claude Marcourt.

Petit passage en revue des projets : Sharebox : Comment renforcer l’attractivité d’une entreprise et créer du lien entre les collègues ? Il y a dans toute entreprise l’un ou l’autre collègue qui cache une passion ou un talent (musical, artistique, culinaire, etc.). Sharebox vous propose de réaliser un petit film vidéo sur cette passion et d’en permettre l’accès sur une plateforme web personnalisée (le temps de midi !) aux autres collègues qui partagent la même passion, ou sont tout simplement curieux de découvrir une facette cachée d’Amaury, le VP marketing “roi du sushi” ou de Roland, le directeur informatique sculpteur à ces heures (exemples réels)… Du marketing viral appliqué au département RH.

SNUGR : le projet le plus hardware. Comment mieux gérer la température de façon indépendante dans chacune de vos pièces pour améliorer confort et économies d’énergie ? La start-up a présenté un prototype de boitier-thermostat à placer sur chaque vanne de radiateur, piloté par une application sur iPhone.

I Love Climbing : le projet le plus culotté ? Convertir le beau succès d’estime d’une page Facebook consacrée à la passion de l’escalade (plus de 200.000 fans revendiqués) en un site web qui monnaie cette communauté dans le cadre de campagnes et concours menés avec des grandes marques de l’outdoor.

TakeEatEasy : le plus connecté à l’économie ‘réelle’, en l’occurrence le secteur de l’horeca. L’idée : commander en ligne des plats préparés auprès de différents restaurants et traiteurs, sur la base de critères géographiques mais aussi de mots-clés permettant de concocter soi-même un menu. Pour rompre avec les pizzas ou les thaïs …

Famest : le plus mode, avec un beau potentiel. Alliant la veine du marketing d’influence et la puissance des réseaux sociaux, la start-up propose aux internautes de “taguer” sur le web des photos d’objets ou vêtements de marque qu’ils portent/utilisent, chaque clic rapportant des points. Le business model : vendre de la connaissance et interaction client aux marques.

YoungSkills : mise en relation d’étudiants détenteurs de compétences en multimédia et des entreprises à la recherche de jobistes qui ont ce profil. Pour qu’un étudiant en web design, plutôt que de travailler comme caissier au supermarché, aide plutôt une PME à construire son site web.

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