Johan Vande Lanotte entend ‘nationaliser’ DNS.be

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Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

Le ministre de l’Economie, Johan Vande Lanotte, a l’intention de nationaliser DNS.be, le gestionnaire du domaine de top level belge .be, et de le placer sous la compétence du SPF Economie. Le débat à ce propos se déroulera au cours des prochains mois. DNS.be est aujourd’hui une a.s.b.l. appartenant à l’organisation sectorielle Agoria, au groupe d’utilisateurs Beltug, à l’association des fournisseurs de services internet ISPA et à son ex-fondateur, le professeur Pierre Verbaeten de la KULeuven. DNS.be a déjà enregistré plus d’1,2 million de noms de domaine .be. Le cabinet Vande Lanotte a récemment tenté, par le biais d’un amendement à la nouvelle loi télécom, de mettre la gestion des noms de domaine entre les mains du SPF Economie.

Le ministre de l’Economie, Johan Vande Lanotte, a l’intention de nationaliser DNS.be, le gestionnaire du domaine de top level belge .be, et de le placer sous la compétence du SPF Economie. Le débat à ce propos se déroulera au cours des prochains mois.

DNS.be est aujourd’hui une a.s.b.l. appartenant à l’organisation sectorielle Agoria, au groupe d’utilisateurs Beltug, à l’association des fournisseurs de services internet ISPA et à son ex-fondateur, le professeur Pierre Verbaeten de la KULeuven. DNS.be a déjà enregistré plus d’1,2 million de noms de domaine .be.

Le cabinet Vande Lanotte a récemment tenté, par le biais d’un amendement à la nouvelle loi télécom, de mettre la gestion des noms de domaine entre les mains du SPF Economie. Cet amendement stipulait que ‘c’est le Roi qui détermine la forme de l’organisation et les contributions qui sont demandées pour l’enregistrement d’un nom de domaine internet. (..) Les contributions peuvent être utilisées par des instances gouvernementales (..) pour l’organisation de campagnes préventives en matière d’e-commerce et de services internet sûrs (..)’.

L’amendement avait été supprimé par les partenaires gouvernementaux avant même qu’il ne soit transféré à la Commission compétente. Mais l’affaire n’est pas close pour autant. “Au cours des prochains mois, il y aura un débat sur ce thème”, explique la porte-parole Sara Vandecruys. Et de faire référence également au débat au sein de la Commission européenne, laquelle souhaite que les noms de domaine .eu soient limités aux citoyens et entreprises européens. “Mais aucune proposition de loi n’est encore en chantier.”

Peter De Decker, parlementaire NVA et spécialiste ICT, trouve la situation absurde: “Le système de DNS.be fonctionne à merveille et est même un exemple en Europe.” Il estime aussi qu'”un service essentiel d’internet ne peut devenir un moyen de parrainer d’autres choses”. Les activités de renseignements en vue d’endiguer la fraude doivent être séparées du gestionnaire des noms de domaine.

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