IrisPact recherche 15 millions d’euros à LA

Pieterjan Van Leemputten

Bruno Segers s’envole pour Los Angeles ce jeudi. Il espère y récolter 15 millions d’euros pour IrisPact.

Bruno Segers s’envole pour Los Angeles ce jeudi. Il espère y récolter 15 millions d’euros pour IrisPact.

Segers voulait initialement recueillir trois millions d’euros en Flandre, mais cela n’a pas réussi. A présent, il met la barre nettement plus haut. Entre cette semaine et Noël, il espère en effet trouver une somme cinq fois plus élevée aux Etats-Unis.

Le choix de LA plutôt que de San Francisco est dû à la nature même du produit. “Si vous avez une solution pour la problématique de la confidentialité qui impacte principalement l’industrie des médias et du contenu, il ne faut pas se tourner vers la Sillicon Valley, car l’on y trouve précisément les entreprises qui en sont la cause”, explique Segers.

IrisPact a pour l’instant des contacts avec plusieurs noms connus dans les secteurs de la musique, du sport, du cinéma et de la TV, qui s’intéressent à son produit. “Les célébrités sont assaillies par les médias. Cela se fait aussi dans le monde numérique: des gens se font passer pour d’autres, ce que nous voulons combattre. Segers ne peut encore citer ces noms, mais il indique que quand le produit d’IrisPact sera fin prêt d’ici douze mois, ce sont ces mêmes célébrités qui tireront l’entreprise vers le haut.

La raison de vouloir récolter à présent nettement plus d’argent, c’est qu’IrisPact entend consentir immédiatement assez d’investissements pour lui permettre de finaliser entièrement son produit, en ce compris les frais de marketing, les aspects juridiques, etc. “Nous étions à demi-enceinte, mais à présent, nous ciblons immédiatement le ‘masterplan'”, ajoute Segers.

Le personnel d’IrisPact a crû entre-temps de trois à cinq personnes. L’implémentation technique s’effectue au départ de la Belgique, alors que l’apport financier doit venir des Etats-Unis. “Soit cela réussit, soit je rentre dans trois semaines au pays, la queue entre les jambes”, affirme Segers. Cela ne signifierait pour autant pas la fin d’IrisPact. “Il existe encore et toujours des possibilités, par exemple dans les transactions classiques”, ajoute-t-il. Mais si IrisPact parvient vraiment à recueillir 15 millions d’euros, il y a de fortes chances pour que l’entreprise, du moins son siège central, s’en aille à LA et que pour Thanksgiving 2014, une firme belge lance son produit dans le coeur de l’industrie médiatique américaine.

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