Internetbanking: fraude ‘multi-canal’

Pour perpétrer des fraudes en matière de banking en ligne, les cybercriminels recourent de plus en plus au contact téléphonique avec leurs victimes, en combinaison avec du logiciel malfaisant, en vue d’exécuter des faux. Febelfin, à savoir la fédération belge du secteur, et la Federal Computer Crime Unit (FCCU) de la police belge insistent sur l’importance d’une plus grande conscientisation des utilisateurs de l’internetbanking en vue d’éviter la fraude online.

Pour perpétrer des fraudes en matière de banking en ligne, les cybercriminels recourent de plus en plus au contact téléphonique avec leurs victimes, en combinaison avec du logiciel malfaisant, en vue d’exécuter des faux. Febelfin, à savoir la fédération belge du secteur, et la Federal Computer Crime Unit (FCCU) de la police belge insistent sur l’importance d’une plus grande conscientisation des utilisateurs de l’internetbanking en vue d’éviter la fraude online.

L’année dernière, les banques belges comptaient 8,1 millions d’abonnements d’internetbanking, ce qui représente un doublement en comparaison avec les 3,8 millions d’abonnements en 2006. Febelfin signale que ces abonnés ont effectué l’an dernier 460 millions de sessions enregistrées.

Cette hausse de popularité a été de pair avec une augmentation du nombre de cas de fraude d’internetbanking. Au cours des cinq premiers mois de 2012, l’on a ainsi recensé 261 cas de fraude contre 94 en 2011. En 2012, ces fraudes ont entraîne la perte de 715.081 euros. Febelfin fait observer ici que les cas de fraude représentent encore et toujours un pourcentage minimal (0,00006 pour cent) par rapport au nombre de sessions.

La principale cause de fraude réside dans une protection antivirale insuffisante de la part du client, ce qui permet l’installation d’un logiciel malveillant. Febelfin et la FCCU signalent que les fraudeurs prennent à présent aussi contact par téléphone avec leur victime, lorsque celle-ci entame une session d’internetbanking. “L’utilisateur reçoit alors un coup de fil de quelqu’un qui se fait passer pour un collaborateur de la banque”, explique Dierckx. “Or une banque n’appellera jamais un client lors d’une session pour lui demander des données personnelles ou une signature électronique.”

Luc Beirens, responsable de la FCCU, explique que les fraudeurs recourent à des intermédiaires, qui transfèrent de l’argent acquis de manière frauduleuse. “Il est ainsi très malaisé de pister l’argent”, affirme Beirens. Febelfin et la FCCU se sont aussi associés pour centraliser les informations relatives aux fraudes sur internet ainsi que leur analyse.

En outre, Febelfin et la FCCU insistent sur le fait que la sécurité informatique incombe tant aux banques qu’aux consommateurs. “Les banques font tout pour garantir la sécurité, mais le consommateur lui aussi doit être vigilant”, explique-t-on. “Personne ne laisse la porte de sa maison ouverte aux intrus. Il doit en être de même de son ordinateur”, ajoute Dierckx. “L’inadvertance et du logiciel toujours plus sophistiqué rendent difficile la lutte contre la fraude.” Les logiciels antivirus et pare-feu actuels peuvent cependant déjà résoudre pas mal de problèmes potentiels.

Sur le site web www.safeinternetbanking.be , vous trouverez des conseils pour sécuriser vos transactions bancaires en ligne.

Source: Belga

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