Inondations: l’Egypte exploite un modèle informatique belge

Le cabinet belge d’ingénierie et de conseils Soresma a mis au point un modèle informatique prévoyant les déferlements à la Mer Rouge et dans le désert du Sinaï. Grâce à cette application, il n’y a pas eu de victimes lors des graves inondations qui se sont manifestées dimanche et lundi dans la zone de test proche de Nuweiba.

Le cabinet belge d’ingénierie et de conseils Soresma a mis au point un modèle informatique prévoyant les déferlements à la Mer Rouge et dans le désert du Sinaï. Grâce à cette application, il n’y a pas eu de victimes lors des graves inondations qui se sont manifestées dimanche et lundi dans la zone de test proche de Nuweiba.

“Les services météorologiques locaux ne peuvent prévoir le temps que d’une manière générale”, déclare Jan Cools, project manager chez Soresma. “Notre modèle informatique cartographie les précipitations et les endroits qu’elles vont toucher. Ce faisant, il est possible de déterminer le risque exact d’une inondation.”

Suite à la sécheresse, la région est devenue très sensible aux inondations. Lorsqu’il commence à pleuvoir dans la montagne, des lits de rivière à sec peuvent très rapidement se transformer en torrents qui inondent les régions en contrebas.

Ce dimanche, la région a été touchée par les pires inondations depuis seize années. Dans le désert du Sinaï, on a dénombré au moins sept morts. La zone de test d’une superficie de 10.000 mètres carrés autour de Nuweiba a pu être évacuée à temps grâce au modèle informatique belge.

“Voilà pourquoi l’Egypte entend à présent étendre le système à toutes les régions à risque du pays”, explique Cools. “Oman lui aussi s’intéresse aujourd’hui à notre technologie.”

Le contrat pour la région de Nuweiba a une valeur de 800.000 euros, dont trente pour cent a été payé par l’Egypte. Le reste a été complété par un subside européen.

Source: Belga

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