IBM établit un nouveau record : le retour de la bande magnétique ?

Mark Lantz (IBM) montrant le morceau de bande magnétique sur lequel 201 gigaoctets ont été enregistrés - un nouveau record mondial. © IBM research
Pieter Van Nuffel Journalist DataNews

Des chercheurs d’IBM ont trouvé comment enregistrer 31 gigaoctets par centimètre carré sur une bande magnétique. Ils établissent ainsi un record qui peut avoir des conséquences sur la manière dont les données seront enregistrées dans le futur

Les bandes magnétiques datent pour ainsi dire de l’Antiquité. Elles ont été commercialisées par IBM il y a soixante ans et pouvaient stocker à l’époque 2 mégaoctets. Aujourd’hui, la capacité de stockage est 165 millions de fois plus élevée. Les bandes magnétiques ne sont plus utilisées dans les produits de consommation (la toute dernière disquette a été produite il y a six ans). Elles sont toutefois encore utiles pour le stockage de données à grande échelle, comme les archives vidéo ou les sauvegardes dans le Cloud. En fait, elles constituent toujours la manière la plus sûre, la plus économe en énergie et la moins coûteuse d’enregistrer de grandes quantités de données.

Aujourd’hui, des scientifiques d’IBM sont parvenus à enregistrer des données sur un morceau de bande magnétique avec une densité de 31,15 gigaoctets par centimètre carré – un nouveau record dans la course à la densité de stockage. C’est vingt fois plus que sur les supports de stockage actuellement disponibles sur le marché. Cette technique permet d’enregistrer quelque 330 téraoctets sur une cartouche qui tient dans la paume de la main.

Selon IBM, la bande magnétique dispose du potentiel requis pour redevenir à l’avenir un support de stockage majeur. La densité de stockage doit pouvoir doubler tous les deux ans, explique le chercheur Mark Lantz.

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