Huawei ne s’attend pas à des sanctions américaines

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Malgré des soupçons du côté américain, le géant des télécommunications Huawei ne s’attend pas à se retrouver dans le même bateau que son compatriote et concurrent ZTE.

Huawei est le troisième fabricant mondial de smartphones et fournit des équipements de télécommunications à divers opérateurs, notamment en Belgique. Bien qu’il s’agisse d’une société privée, l’entreprise est accusée depuis quelques années, en particulier par les États-Unis, d’avoir des liens trop étroits avec le gouvernement chinois.

Mais Huawei ne s’attend pas à ce que cela conduise à des sanctions, comme ce fut le cas pour son concurrent ZTE.C’est ce que Ken Hu, l’un des trois présidents de Huawei, a affirmé au Journal du Dimanche :

“Il est difficile d’imaginer une chose pareille.Il y a dix ans, nous avons mis en place un système de contrôle de nos exportations, qui fonctionne très efficacement. Notre politique consiste à mettre en oeuvre aussi précisément que possible toutes les lois et réglementations introduites par l’Europe, les États-Unis ou les Nations Unies.”

Hu fait cette déclaration après que ZTE aux États-Unis a, lui, été sanctionné, se voyant refuser l’accès à des produits américains tels que les puces informatiques. Cette sanction a été infligée parce que ZTE avait vendu des technologies à des pays tels que l’Iran et la Corée du Nord.

Il précise toutefois que la chaîne logistique de l’entreprise est active dans le monde entier, mais qu’en ce moment elle continue à acheter des puces américaines.

Huawei est critiqué par les États-Unis depuis plusieurs années.Depuis 2012, ceux-ci suggèrent que l’entreprise pourrait employer son matériel de télécommunication et ses smartphones à des fins d’espionnage.C’est pour cette raison liée à la sécurité que les autorités ont encore gelé un contrat entre Huawei et ZTE portant sur la vente projetée de smartphones Huawei. Il convient toutefois de noter que les États-Unis n’ont encore jamais fourni publiquement la moindre preuve que l’opérateur espionnait effectivement pour le compte du gouvernement chinois.

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