HPE et Samsung investissent dans une jeune pousse spécialisée en informatique quantique

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Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

L’éditeur israélien de logiciels Classiq lève 33 millions de dollars auprès notamment des branches d’investissement de Hewlett Packard Enterprise (HPE) et de Samsung Electronics.

Où en est-on sur le plan des ordinateurs quantiques, vous demandez-vous peut-être? Sachez dans ce cas que la compétition bat toujours son plein, puisque des géants comme HPE et Samsung injectent pas mal d’argent dans la firme Classiq par le biais de leurs ‘véhicules d’investissement’. Un ordinateur quantique est un nouveau type d’ordinateur, dont le processeur repose sur les principes de la mécanique quantique. Il en résulte que l’ordinateur quantique fonctionne en fin de compte des millions de fois plus rapidement que les actuels superordinateurs les plus sophistiqués.

Il nous faudra certes encore attendre des années cet ordinateur quantique ‘qui va tout changer’, mais le fait est que l’année dernière, plusieurs entreprises actives en informatique quantique sont entrées à la Bourse. Et au départ de laboratoires de recherche, on voit aussi apparaître pas mal de nouveaux acteurs – tant en hardware qu’en software -, qui peuvent compter sur le support financier nécessaire. Classiq, dont le siège se trouve à Tel-Aviv, est l’un de ceux-là.

Classiq possède une plate-forme logicielle que d’autres développeurs de software peuvent utiliser pour créer des applications quantiques très spécifiques. Cela peut aller d’outils destinés à optimaliser des produits financiers jusqu’à des logiciels conçus pour découvrir de nouveaux médicaments. Le fait que des géants comme HPE et Samsung co-investissent dans cette jeune pousse, est considéré par de nombreux experts comme une preuve que le marché de l’informatique quantique repart de plus belle. Classiq a à présent déjà récolté en tout 48 millions de dollars durant les 20 mois de son existence.

Les ordinateurs quantiques n’en sont encore qu’au début de leur évolution et ne comptent qu’un nombre restreint de bits quantiques (qubits), qui représentent la puissance du processeur. L’année dernière encore, on affirmait chez IBM qu’on allait mettre au point un processeur de 127 qubits, mais des chercheurs prétendent entre-temps que plusieurs milliers de qubits sont nécessaires pour matérialiser complètement les promesses en matière d’informatique quantique. Pensons ici à des algorithmes révolutionnaires, ce qu’on appelle en jargon des ‘game-changers’ (déclencheurs de changements).

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