Le géant IT Hewlett-Packard et en particulier Patricia Dunn, la présidente de son conseil d’administration, ont joué un jeu très dangereux pour localiser une fuite dans la presse. Madame Dunn a en effet fait espionner pendant des mois ses collègues du conseil d’administration. La société l’a à présent officiellement reconnu, du moins en partie, après pas mal de palabres.
Les antécédents complets se trouvent [sur notre site web apparenté The Inquirer] (uniquement en néerlandais pour l’instant). Suite à une fuite dans la presse, la ‘chairwoman’ Patricia Dunn a fait espionner ses collègues du conseil d’administration par des experts externes. L’auteur de la fuite a été découvert. Il s’agit d’un certain George Keyworth qui a été confronté avec les faits. Lorsque l’homme a été invité à démissionner, un autre administrateur, Tom Perkins, a claqué la porte.Ce même Tom Perkins a révélé toute cette incroyable histoire d’espionnage au contrôleur boursier américain SEC. Via son avocat, il a exigé que le SEC oblige HP à faire connaître publiquement les raisons de son départ. Entre-temps, ces raisons ont été étalées dans la presse américaine: écoutes téléphoniques, contrôle du trafic e-mail, … HP a à présent admis les faits, mais refuse de parler de pratiques illégales. Selon l’entreprise, les detectives privés n’ont fait que passer quelques coups de fil sous une fausse identité.