Grindr n’est plus entre des mains chinoises

Els Bellens

Grindr, l’appli de rencontres pour personnes homosexuelles, a été revendue pour 608,5 millions de dollars (quelque 530 millions d’euros). L’appli appartenait à une entreprise chinoise, mais a été revendue, après que les Etats-Unis aient exprimé leur inquiétude quant à leur sécurité.

L’appli de rencontres Grindr pour la communauté holebi a été revendue par son propriétaire chinois, Kunlun Tech de Beijing, selon l’agence de presse Reuters. Elle appartient désormais à San Vicente Acquisition, qui a versé quelque 530 millions d’euros pour l’acquérir.

Le focus unique de l’appli et la grande quantité de données relative à des minorités potentiellement vulnérables avaient l’année dernière incité les autorités américaines à considérer l’appartenance de Grindr à Kunlun comme un risque pour la sécurité nationale. L’idée était entre autres que ces données puissent être utilisées pour faire chanter des citoyens américains. Si on ajoute le fait que le propriétaire de Grindr était une entreprise chinoise, un pays avec lequel le gouvernement américain est en conflit commercial, la tension ne pouvait en être que plus forte.

Le comité qui supervise les investissements d’organisations étrangères aux Etats-Unis, exigea en mars de l’année passée déjà que Kunlun revende l’appli, et fixa la date-butoir à juin de cette année. Ce même comité doit à présent se pencher sur cet accord.

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