Google préparerait un rival de Facebook

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Conjointement avec une série de développeurs de jeux connus, Google préparerait un réseau social qui devrait concurrencer Facebook. Playdom, Electronic Arts et Zynga notamment collaboreraient au projet, qui se focaliserait surtout sur les jeux sociaux. Dans une interview accordée à The Wall Street Journal plus tôt cette semaine, le CEO de Google, Eric Schmidt, n’a pas souhaité en dire trop à propos des rumeurs qui circulent autour de la nouvelle plate-forme. Ce qu’il a quand même accepté de dévoiler à ce sujet, c’est “que le monde n’a pas besoin d’une copie conforme

Conjointement avec une série de développeurs de jeux connus, Google préparerait un réseau social qui devrait concurrencer Facebook. Playdom, Electronic Arts et Zynga notamment collaboreraient au projet, qui se focaliserait surtout sur les jeux sociaux.

Dans une interview accordée à The Wall Street Journal plus tôt cette semaine, le CEO de Google, Eric Schmidt, n’a pas souhaité en dire trop à propos des rumeurs qui circulent autour de la nouvelle plate-forme. Ce qu’il a quand même accepté de dévoiler à ce sujet, c’est “que le monde n’a pas besoin d’une copie conforme de Facebook” et “qu’un partenariat entre Google et Zynga (Farmville) est écrit dans les astres”.

Si Google met sur les fonts baptismaux un rival de Facebook, qui fait la part belle aux jeux sociaux – ce que différents initiés ont révélé au journal d’affaires américain -, il s’agirait là d’une énième tentative du géant internet de détourner des utilisateurs et des rentrées publicitaires des réseaux de socialisation traditionnels.

Pour les développeurs de jeux, une telle nouvelle initiative fructueuse serait une bonne chose, parce qu’ils seraient alors moins dépendants de Facebook, via lequel la grande majorité des joueurs se connectent à des jeux.

Le boum de l’intérêt pour les jeux sociaux ne doit plus être démontré depuis l’arrivée de Farmville. Ce jeu draine en effet chaque mois plus de 60 millions d’utilisateurs actifs, ce qui n’a pas échappé aux plus grands développeurs de jeux. Comme pour illustrer ce qui précède, hier encore, Disney a racheté Playdom pour un demi-milliard de dollars.

Robert Iger, CEO de Disney, a expliqué lors d’une conférence de presse que les jeux sociaux constituent un instrument idéal pour atteindre les consommateurs dans un paysage médiatique fragmenté: “Il y a à présent de nouvelles manières de consommer, et les consommateurs entrent en contact avec des produits sur de nouveaux appareils. Si l’on veut rester dans la course, l’on ne peut ignorer cette tendance.”

Dans des pays comme la Chine et le Japon, les jeux sociaux rapportent des milliards de dollars. Aux Etats-Unis, ce marché a représenté l’an dernier 700 millions de dollars, mais ce montant devrait tripler d’ici 2012.

Reste à savoir si un rival de Facebook peut réussir. Avec Google Buzz, le géant internet a récemment encore tenté de réagir au succès de Twitter, mais ce projet s’est terminé en eau de boudin. Selon certaines sources proches de Google, Buzz serait déjà intégré à la nouvelle plate-forme, “mais les possibilités seraient cette fois nettement supérieures”.

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