Google Maps affiche le trafic en temps réel en Belgique également

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Google vient d’activer dans 13 nouveaux pays une fonction d’informations trafic en temps réel dans Google Maps. La Belgique en fait partie.

Google vient d’activer dans 13 nouveaux pays une fonction d’informations trafic en temps réel dans Google Maps. La Belgique en fait partie.

Le module de trafic en temps réel a été introduit en 2008 par Google, mais dans un nombre restreint de pays. De temps à autre, la fonction est offerte dans un nouveau pays, mais ce sont à présent 13 pays d’un coup. C’est ce qu’annonce Google sur son blog de l’équipe de Google Maps et de Google Earth. Les informations sur le trafic sont présentées sous la forme d’une couche superposée aux cartes existantes. Les utilisateurs doivent certes activer cette couche ‘Trafic’ soit sur leur application mobile Android, soit sur le site de Google Maps dans leur navigateur favori.

Une fois ce module activé, il est possible de suivre en temps réel l’évolution des bouchons. Et si vous sélectionnez un trajet dans Google Maps, si vous indiquez une position ou si vous choisissez une destination avec l’application mobile de type GPS Google Maps Navigation, le trajet qui s’affichera prendra en compte ces retards. Outre les autoroutes, le système s’applique aux grandes voies régionales et les principaux axes de circulation autour de Bruxelles notamment. Dans la version navigateur de Google Maps, il est en outre possible d”anticiper’ les files. En modifiant les paramètres de ‘live’ en un jour et une heure particuliers, on voit s’afficher le trafic basé sur l’historique des données routières. Les informations sur le trafic sont donc calculées en fonction de circonstances passées, ce que propose notamment déjà Touring Mobilis. De même, TomTom met depuis le début de l’année sa base de données des informations de trafic historiques à disposition des entreprises et des services publics.

En Belgique, il n’existe pas, contrairement aux Pays-Bas par exemple, de référentiel central de l’ensemble des données sur le trafic. Le centre Perex (Wallonie), Mobiris (Bruxelles) et le Vlaams Verkeerscentrum (Flandre) gèrent eux-mêmes leurs propres informations. Des acteurs commerciaux comme Touring Mobilis ou TomTom ont conclu des accords entre eux et enrichissent leurs données d’informations provenant de véhicules en mouvement (floating car data) pour affiner leurs données. Entre-temps, l’éditeur de cartes Navteq propose aussi un service similaire.

Les données de trafic transmises par les automobilistes à Google sont anonymisées. Reste que le Vlaams Verkeerscentrum par exemple n’a aucune idée des accords existants. Peut-être s’agit-il d’un grand acteur européen. Car outre la Belgique, cette fonction est disponible dans 12 autres pays, dont les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg, l’Espagne, l’Autriche et la Suisse. Celui qui s’apprête à partir en vacance pourra donc profiter de ce nouveau service.

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