Google continue à supprimer des produits

Le géant internet Google élimine encore des produits. C’est à présent le tour du site Q&A Aardvark, de Desktop Search (pour rendre l’ordinateur personnel explorable pour Google), de Sidewiki, de Fastflip et d’autres services.

Le géant internet Google élimine encore des produits. C’est à présent le tour du site Q&A Aardvark, de Desktop Search (pour rendre l’ordinateur personnel explorable pour Google), de Sidewiki, de Fastflip et d’autres services. En tout, il s’agit de 10 produits en grande partie achetés précédemment. Il y a quelques mois, l’entreprise avait déjà fermé Google Labs, où l’on trouvait de nombreux produits et services expérimentaux. Dans un communiqué posté sur le blog officiel de Google, Alan Eustace, Senior Vice-President, promettait que les utilisateurs des services concernés disposeraient de suffisamment de temps pour en retirer leurs informations et les exporter éventuellement vers d’autres services. Les équipes des services interrompus rejoindront celles en charge d’autres produits.

Précédemment lors de l’annonce de ses résultats trimestriels, Google avait déclaré vouloir continuer à se rationaliser et à arrêter ses activités superflues. Nombre des produits supprimés, tels Slide, ont été achetés, alors que le fondateur, Larry Page, n’avait pas encore repris la direction de Google. Lors de son retour, Page avait affirmé que l’avenir de Google dépendrait de la façon dont la concurrence se positionnerait vis-à-vis des sites de socialisations tels Facebook.

Google Plus Plus tôt cet été, l’entreprise a lancé Google Plus, un réseau social bien à elle. Les bonus des cadres sont liés au succès de Google Plus et aux autres tentatives du géant internet de formuler une réponse aux sites de socialisation. Google domine le marché de la publicité via les moteurs de recherche, ce qui lui assure la majeure partie de son chiffre d’affaires. Facebook devient également un acteur en vue sur le plan des bannières publicitaires, en grande partie de la publicité graphique.

Grâce aux informations étoffées des profils d’utilisateurs, les annonceurs peuvent facilement y sélectionner leur public cible. En outre, il faut savoir que les utilisateurs passent en moyenne une dizaine d’heures par mois sur Facebook, là où les sites des médias traditionnels doivent se contenter d’un quart d’heure. Cela entraîne une hausse des tarifs publicitaires. Facebook pourrait compter sur plus d’un quart des bannières publicitaires aux Etats-Unis.

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