Google autorisée à racheter ITA

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Google a reçu le feu vert pour le rachat d’ITA Software qui fournit des informations aériennes en ligne. Les autorités américaines lui imposent cependant des conditions strictes. L’été dernier, Google avait annoncé avoir libéré 700 millions de dollars pour racheter ITA Software, un éditeur de logiciels établi à Cambridge et spécialisé dans les informations aériennes. Google souhaite mettre à profit ce rachat pour intégrer de meilleures informations concernant les vols aériens dans sa fonction de recherche.

Google a reçu le feu vert pour le rachat d’ITA Software qui fournit des informations aériennes en ligne. Les autorités américaines lui imposent cependant des conditions strictes.

L’été dernier, Google avait annoncé avoir libéré 700 millions de dollars pour racheter ITA Software, un éditeur de logiciels établi à Cambridge et spécialisé dans les informations aériennes. Google souhaite mettre à profit ce rachat pour intégrer de meilleures informations concernant les vols aériens dans sa fonction de recherche. Il ne s’agit pas uniquement des horaires des vols, mais aussi de la disponibilité des places et des prix. L’objectif est d’en arriver à une meilleure ‘expérience commerciale’ pour tous ceux qui recherchent un ticket d’avion au juste prix.

Mais comme les produits d’ITA sont proposés également à d’autres entreprises, dont par exemple Microsoft qui traite les données dans le robot de recherche Bing, il s’en est suivi une enquête antitrust qui a duré huit mois. Le gouvernement américain a à présent accepté le rachat, mais impose à Google quelques conditions strictes. C’est ainsi que les produits d’ITA doivent aussi être proposés aux clients existants et à d’autres parties tierces, parmi lesquelles donc aussi les concurrents de Google, tels Microsoft. Cette transaction est aussi soumise à un délai: le modèle de licence pour les logiciels ITA doit subsister jusqu’en 2016. En outre, les autorités américaines entendent s’assurer que les barrières nécessaires soient érigées, afin de veiller à ce que la propriété intellectuelle des clients d’ITA soit protégée de Google.

Il n’empêche que la transaction peut encore échouer, du fait que d’importants détails, comme l’accord (des prix) entre Google et les différents sites web de voyages, doivent encore être complétés. Si jamais, Google ne devait pas y arriver, cela pourrait déboucher sur un nouveau combat juridique. Dans un premier temps, Google se déclare satisfaite et entend intégrer rapidement son achat dans un nouveau robot de recherche.

Tous les problèmes ne sont pour autant pas résolus pour Google. C’est ainsi que se profile la menace d’une enquête antitrust à plus grande échelle de la part de la commission fédérale américaine du commerce. Reste cependant à voir si cette enquête aura effectivement lieu. En outre, la Commission européenne envisage elle aussi d’examiner de plus près les activités commerciales de Google.

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