Gerard Sanderink renonce à sa fonction d’administrateur chez Centric

.
Els Bellens

Gerard Sanderink n’est plus administrateur de l’entreprise IT néerlandaise Centric. Il quitte l’entreprise suite à un conflit avec un inspecteur de police, qu’il a apparemment menacé.

Centric peut se chercher un nouvel administrateur. Son fondateur Gerard Sanderink renonce en effet à son rôle de dirigeant de l’entreprise et d’Oranjewoud, une firme d’ingénierie cotée à la bourse, qu’il avait aussi fondée. La cause du ‘malaise’ à propos de la personne de Gerard Sanderink’, se trouve sur les sites web des deux entreprises.

Ce malaise serait une conséquence directe d’un conflit avec un inspecteur de police que Sanderink aurait menacé. L’inspecteur en question était chargé de saisir le téléphone de Sanderink, mais cela lui fut refusé, après quoi Sanderink déclara, selon le journal néerlandais Tubantia, qu’il allait envoyer des hommes de main pour s’occuper du policier. En fin de compte, le téléphone fut saisi, mais à ce moment-là, toutes les données qu’il contenait, avaient été effacées.

Comme Centric et Oranjewoud comptent de nombreuses instances publiques néerlandaises parmi leurs clients, la position de Sanderink était devenue intenable suite au conflit en question, aux dires des contrôleurs des entreprises concernées.

L’ex- et la nouvelle amie

Sanderink (72 ans) est l’un des hommes d’affaires les plus riches des Pays-Bas et a fondé quelques entreprises à succès, mais ces dernières années, il est surtout connu pour son mode de vie personnel. C’est ainsi que depuis des années déjà, il mènerait une campagne diffamatoire à l’encontre de son ex-amie, qui possède également des actions dans plusieurs de ses entreprises. Il a déjà été condamné pour ces faits et c’est dans le cadre de cette enquête que la police voulait saisir le téléphone de Sanderink. Il utiliserait en effet ce téléphone pour envoyer des messages offensants à son ex-amie.

Sa nouvelle amie n’est pas sans reproches non plus. Il y a quelques années, Sanderink noua une relation avec Rian van Rijbroek. Cette femme, qui se décrit dans ses propres livres comme une experte en cyber-sécurité, est critiquée publiquement pour son ‘cyber-charlatanisme’ par… quasiment tous les autres experts en cyber-sécurité. Sanderink lui a cependant confié un rôle en vue dans son entreprise IT Centric, ce qui entraîna quelques litiges internes. Une grande partie des cadres de l’époque chez Centric a entre-temps quitté l’entreprise, parce qu’elle n’acceptait pas cette décision.

Même si toute cette saga ne faisait assurément pas du bien à l’image de Centric par exemple, Sanderink resta néanmoins longtemps à son poste. Les critiques ne firent cependant que s’amplifier au fil des mois, et le présent conflit avec la police a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire