G-cloud: démarrage prévu ce mois-ci

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Pieterjan Van Leemputten

C’est avec un certain retard que le nuage public recherché par Fedict va bientôt démarrer. La commande sera formellement attribuée en septembre.

Le nuage public, alias le G-cloud, a pris du retard quelques mois déjà après son annonce. Le projet fut en effet mis au frigo après le contrôle budgétaire de septembre dernier. A l’époque, le gouvernement n’avait pas d’argent pour ce projet qui accusa bien vite un an de retard.

Aujourd’hui, le projet a été ressorti du frigo, et il y a bien un budget. “Le lancement formel sera donné avant la fin mars, déclare Peter Strickx, CTO de Fedict. Cela signifie que le volet financier est réglé. Il convient à présent d’attendre un avis de l’inspection des finances, et le projet devra, comme tous les autres, prendre le chemin du conseil des ministres.”

L’an dernier déjà, l’on avait lancé un Request for Information (RFI), une sorte de sondage du marché où les idées sont confrontées à la réalité de celui-ci. Fedict avait reçu des réactions de 19 entreprises. Fin mars, l’on aura droit cette fois à un Request for Candidates (RFC), et la sélection se fera en avril ou au plus tard à la mi-mai.

Ces entreprises sélectionnées devront alors remettre leur proposition (Request for Proposal) qui sera évaluée pour la mi-août. “S’ensuivra encore une phase de négociations précédant le choix final durant la troisième ou la quatrième semaine de septembre”, ajoute Strickx. Viendra alors l’approbation par le conseil des ministres pour permettre à l’entreprise en question d’être opérationnelle.

Après la mise au frigo du projet, Strickx nous avait déclaré que le nuage public serait en production au plus tôt en juillet 2014. Cette date est toujours valable. Le budget prévu de 15 à 20 millions € pour les 4 prochaines années reste lui aussi inchangé.

L’intégrateur qui décrochera le contrat, devra fournir un nuage hybride aux pouvoirs publics. Cela signifie que ceux-ci continueront d’utiliser leurs serveurs, mais pourront si nécessaire migrer vers un nuage public selon un modèle pay-per-use, comparable à ce qu’Amazon propose aujourd’hui. Cela devrait être possible par le truchement d’une sorte de portail de self-service, où les services publics pourront utiliser les serveurs virtuels nécessaires. Le but est que cela soit rapidement mobilisable. “Pour les utilisateurs, peu importe finalement que leurs services tournent sur des serveurs Unix ou, disons, des Playstation 3, du moment que cela soit parfaitement transparent”, avait encore déclaré Strickx à ce sujet l’an dernier.

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