Fracture numérique: un plan e-inclusion 2011-2015

C’est à la Fondation Travail-Université et au Centre de recherche K-point de la Katolieke Hoogeschool Kempen que le SPP intégration sociale a confié la réalisation d’une étude évaluant la première phase du plan (2005-2010) et préparant les orientations de la seconde phase (2011-2015).

C’est à la Fondation Travail-Université et au Centre de recherche K-point de la Katolieke Hoogeschool Kempen que le SPP intégration sociale a confié la réalisation d’une étude évaluant la première phase du plan (2005-2010) et préparant les orientations de la seconde phase (2011-2015). Celle-ci sera placée sous le signe de l’inclusion numérique.

Le nouveau plan présenté le 10 décembre dernier lors de la 7ème rencontre des animateurs des EPN de Wallonie à Frameries se limite à esquisser les principes et les grandes orientations d’une politique belge d’e-inclusion 2011-2015 : “Aux autorités fédérales, régionales et communautaires de transformer ces principes et orientations en actions concrètes”, explique Gérard Valenduc, Codirecteur du Centre de recherche “Travail & Technologies” à la FTU. Parmi les propositions du rapport final, on retiendra la mise en place d’une coordination stratégique et une fonction de “porte-parole e-inclusion” qui se chargerait d’assurer la coopération entre les entités fédérales et fédérées. Les auteurs de l’étude préconisent encore la mise en place de plates-formes régionales fédérant les différentes initiatives des acteurs de terrain et des institutions”trop souvent dispersées à l’échelle de la région.” La ligne de faîte de la première phase du plan a reposé sur la mise en place d’un réseau d’Espaces Publics Numériques (dont 127 sont aujourd’hui labellisés).

La seconde phase confirme leur rôle avec un objectif d’au minimum un EPN par commune, et la reconnaissance professionnelle du métier d’animateur EPN. A noter encore une volonté de développer des services associatifs de maintenance et de développement informatiques à destination du secteur socioculturel et l’articulation de l’inclusion numérique avec le “Green IT” en soutenant le développement de filières de recyclage et de réhabilitation pour le matériel informatique et les consommables, notamment à travers l’économie sociale. Le développement de la culture numérique sera un des objectifs forts du plan, non seulement chez les publics visés, mais aussi chez les “enseignants, travailleurs sociaux et autres intermédiaires de l’action socio-culturelle.” A épingler, enfin, la demande de la mise en place d’un tarif social Internet.

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