Forte hausse des achats de Noël en ligne en Belgique

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Le chiffre d’affaires des ventes en ligne de fin d’année en Belgique croîtrait de 45 pour cent.

Le chiffre d’affaires des ventes en ligne de fin d’année en Belgique croîtrait de 45 pour cent. C’est du moins ce qu’attend BeCommerce, l’association belge des entreprises d’e-commerce.

Selon une étude réalisée auprès de ses membres, BeCommerce table sur une hausse du chiffre d’affaires en ligne de 45 pour cent en cette fin d’année par rapport à la même période de 2009 (où l’on avait déjà enregistré une augmentation de 20 pour cent). Concrètement, les entreprises d’e-commerce belges prévoient pour la période de fin d’année 2010-2011 un chiffre d’affaires de l’ordre de 750 millions d’euros, soit 250 à 300 millions de plus qu’en 2009.

Du reste, cette hausse de 45 pour cent représente une moyenne des attentes de croissance des membres, affirme Marc Périn, directeur de BeCommerce, car “certains tablent même sur un doublement”. Les achats les plus prisés semblent être les jeux informatiques, les vêtements, les articles multimédias et la décoration intérieure. L’étude révèle aussi qu’un tiers des clients dépenseront en cette fin d’année entre 50 et 100 euros par achat, alors que plus d’un cinquième consacrera plus de 150 euros par achat.

La hausse des ventes de fin d’année en ligne serait aussi un signe avant-coureur de bonnes ventes en ligne en 2011, estiment les membres. Quasiment tout le monde (98%) table sur une hausse l’année prochaine, avec des attentes allant de plus 20 à 30 pour cent jusqu’à un doublement (8 pour cent des participants à l’étude). Il est manifeste aussi que le nombre de magasins web est encore et toujours en train de grimper, puisqu’en 2010 “l’on ouvre cinq nouvelles boutiques web par jour ouvrable”.

Les facteurs majeurs expliquant ce phénomène sont notamment le nombre croissant de femmes qui ont trouvé le chemin du e-commerce et qui y font davantage d’achats quotidiens. Il y a également les efforts déployés par de grandes chaînes de vente au détail en matière de sites web et de points de mise à disposition des commandes, selon Périn.

En outre, il y a la disparition d’une bonne partie de l’aspect aventureux qui caractérisait les achats sur internet, lesquels sont à présent toujours davantage considérés comme des achats ordinaires. L’on ne recourt plus seulement au e-commerce pour des achats spéciaux, mais simplement aussi pour des biens et des services de la vie de tous les jours. L’e-commerce est dès lors promis à une croissance significative, au fur et à mesure que davantage d’achats journaliers gagneront internet.

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