Feu vert pour le nuage scientifique européen

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Pieterjan Van Leemputten

La Commission européenne et les pays membres de l’UE lancent l’EOSC, le nuage scientifique européen, et ce, même s’il faudra encore attendre jusqu’en 2020 avant qu’il soit vraiment opérationnel.

L’European Open Science Cloud (EOSC) a été formellement lancé la semaine dernière. C’est à Vienne que la Commission européenne a présenté la structure de gestion et le portail aux ministres de la science européens.

L’objectif de ce nuage scientifique est de stimuler la recherche, la science et l’innovation à l’échelle européenne. Il ne s’agit en l’occurrence pas uniquement de stockage, mais aussi de ‘supercomputing’ et de connexions ultrarapides en vue d’exécuter de manière optimale de la recherche pilotée par des données. Pour ce projet, l’Europe a prévu quelque 600 millions d’euros dans le cadre du programme Horizon 2020.

Pas avant 2020

La Commission européenne déclare que l’EOSC est devenu réalité en moins de trois ans, ce qui est quelque peu exagéré. Le nuage scientifique avait en effet été formellement présenté en tant qu’idée en avril 2016, mais actuellement, il n’existe encore aucun conseil d’administration (regroupant un représentant de chaque pays membre).

De même, l’entreprise (ou le consortium) qui prendra en charge la coordination et le support, ne verra le jour qu’en janvier prochain. On ne sait pas non plus qui se chargera de l’infrastructure technique, comme les serveurs, et à quoi celle-ci ressemblera. Il faudra donc encore patienter jusqu’en 2020, avant que les premières recherches puisse exploiter l’EOSC.

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