“Faites-vous examiner la poitrine”

Beaucoup de femmes belges, mais pas toutes loin de là, font régulièrement examiner leurs seins par un spécialiste. Le risque du cancer du sein croît en effet fortement chez les femmes, surtout lorsqu’elles dépassent les 40 ans. Je me suis laissé dire que cette maladie est détectée en moyenne chez 1,3 femme sur mille. Au Maroc, on en arrive même à 4 sur 1000. Et encore s’agit-il là du premier millier de femmes contrôlées. On ne peut donc pas en tirer de véritables statistiques. Un changement de mentalité n’est pas si évident. Si cela s’avère déjà compliqué chez nous, que dire alors de la situation dans un pays du Maghreb?

Beaucoup de femmes belges, mais pas toutes loin de là, font régulièrement examiner leurs seins par un spécialiste. Le risque du cancer du sein croît en effet fortement chez les femmes, surtout lorsqu’elles dépassent les 40 ans. Je me suis laissé dire que cette maladie est détectée en moyenne chez 1,3 femme sur mille. Au Maroc, on en arrive même à 4 sur 1000. Et encore s’agit-il là du premier millier de femmes contrôlées. On ne peut donc pas en tirer de véritables statistiques. Un changement de mentalité n’est pas si évident. Si cela s’avère déjà compliqué chez nous, que dire alors de la situation dans un pays du Maghreb?

Il est tout aussi peu manifeste que le secteur IT puisse avoir un important impact socioculturel. Dans le secteur des soins de santé, c’est déjà plus évident. C’est ainsi que la Région de Bruxelles-Capitale a conclu avec Rabat un programme de recherche à propos de la mammographie. Les résultats des femmes examinées au Maroc sont contrôlés une seconde fois à la clinique bruxelloise Bordet qui possède une longue tradition dans la recherche cancérologique. Le récent voyage dans la capitale marocaine de Guy Vanhengel, qui a un peu contre son gré reçu aussi l’informatique dans ses attributions, aura aussi un impact social, selon le ministre bruxellois des finances. Les femmes marocaines vivant à Bruxelles sont en effet un groupe cible très varié et malaisément accessible, qui n’a généralement que faire des examens mammographiques. Et celles qui finalement se décident, ont souvent dépassé la cinquantaine. Lors de la visite de Vanhengel, la télévision d’Etat marocaine était expressémment présente et aborda entre autres les “efforts en matière de télé-mammographie consentis dans la clinique bruxelloise”. A Bruxelles, l’on regarde massivement cette chaîne de télévision via les antennes paraboliques. Et c’est ainsi que ce groupe cible a été atteint via un détour par Rabat. S’il apparaît que les femmes marocaines de Bruxelles peuvent être ainsi incitées à subir ce genre d’examen, le gouvernement aura réussi dans son importante mission. Et l’on aura de cette manière aussi démontré que la télémédecine exerce un impact sur tous les groupes de la population. Il y a tant de choses qui ne vont pas dans notre secteur que les nouvelles positives passent souvent inaperçues. Une fois n’est pas coutume.

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