Alcatel-Lucent Bell, la filiale anversoise de l’entreprise de réseaux et l’un des quatre sièges régionaux de la société, va peut-être perdre son rôle au niveau européen et donc aussi les emplois et les investissements allant de pair.
Alcatel-Lucent Bell, la filiale anversoise de l’entreprise de réseaux et l’un des quatre sièges régionaux de la société, va peut-être perdre son rôle au niveau européen et donc aussi les emplois et les investissements allant de pair.
Telle est l’analyse effectuée par le journal De Tijd suite à l’information selon laquelle Alcatel-Lucent allait supprimer 4.000 postes de travail supplémentaires et réduire le nombre de ses sièges régionaux en Europe de 4 à 2. Après la fusion entre Alcatel et Lucent, Anvers s’était vu confier la responsabilité de l’Europe du Nord. Cette zone couvre une région allant de l’Irlande à la Russie. 13.000 personnes y travaillent.
Selon De Tijd, il n’y a guère de chances pour qu’Anvers, en tant que centre régional, l’emporte face au siège principal de Paris. Cela entraînerait une suppression de l’influence d’Alcatel-Lucent Bell dans l’entreprise, de même qu’un certain nombre d’investissements et d’emplois.
En Belgique, 1.800 personnes travaillent pour Alcatel-Lucent. 110 emplois sont déjà passés à la trappe chez nous suite à de précédents assainissements. Sur les 4.000 licenciements annoncés au niveau mondial, on ne sait pas encore combien disparaîtront dans notre pays.