EMCS d’Atos: Un agenda moins strict

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Voici un an, nous nous arrêtions sur l’obligation faite aux Etats membres de l’Union européenne d’utiliser à partir de la mi-2009 un système informatisé pour la gestion des mouvements et le contrôle des produits soumis à accises. Et nous écrivions que “le temps presse” pour déployer ce système EMCS (Excise Movement and Control System).

Voici un an, nous nous arrêtions sur l’obligation faite aux Etats membres de l’Union européenne d’utiliser à partir de la mi-2009 un système informatisé pour la gestion des mouvements et le contrôle des produits soumis à accises. Et nous écrivions que “le temps presse” pour déployer ce système EMCS (Excise Movement and Control System).

Dans ce contexte, Atos Origin avait mis au point une solution complète, ouverte et portable à base SOA, baptisée Xsize, capable de couvrir les aspects tant fonctionnels que techniques. L’objectif était de remplacer le DAA ou document administratif d’accompagnement par une plate-forme électronique permettant de traiter les échanges électroniques de données entre les parties concernées et de vérifier les numéros d’accises à l’échelle européenne dans le système SEED.

L’échéance avait été fixée au 1er avril 2009 pour les pays de test et pour le 31 décembre pour l’ensemble des autres pays. Or il est apparu que ces délais seraient intenables (compte tenu notamment des remarques émises par les grands pays), d’où la décision de reporter de 2 ans les deadlines. Il faut dire que contrairement à ce que fait d’habitude la Commission (qui coordonne en principe le développement en central), chaque pays devait, sur la base de spécifications communes, réaliser sa propre application nationale. Par ailleurs, le développement s’est révélé plus complexe que prévu initialement.

En pratique, les pays avaient le choix entre 3 solutions: acheter un progiciel du marché, confier à un partenaire informatique l’ensemble du développement from scratch ou encore assurer la gestion de projet en interne avec l’aide d’un partenaire externe de développement.

Ainsi, le Luxembourg a procédé au reengineering de son informatique douanière et à choisi la solution Xsize d’Atos Origin qui devra s’intégrer dans sa plate-forme SAP. “Il s’agit donc d’une implémentation de A à Z”, explique André Geunens, directeur du marketing d’Atos Origin Belux. De son côté, la Grande-Bretagne n’a pas encore sélection le coeur de son EMCS, mais s’est adressée à Atos Origin pour développer une passerelle SOA entre son futur EMCS et le CCN (Common Communication Network), le backbone qui assure les échanges électroniques de documents.

En ce qui concerne la Belgique, l’EMCS s’inscrit comme l’un des sous-projets du MASP ou multi-annual strategic plan (prolongement du PLDA ou paperless douane et accises) qui vise à harmoniser et automatiser les échanges au niveau des douanes et accises. Le contrat cadre a été remporté par IBM. Cela dit, Atos Origin propose aux opérateurs économiques belges actifs dans le trading de produits soumis à accises (fabricants de cigarettes, d’alcool et de produits pétroliers surtout) une couche d’interface web permettant de connecter leurs systèmes internes à l’EMCS.

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