EMC mise sur l’open source avec le ‘software defined storage’

© CoprHD
Pieterjan Van Leemputten

Avec CoprHD, EMC va lancer une version open source de son contrôleur ViPR. ScaleIO sera lui aussi librement disponible.

Le logiciel CoprHD (à prononcer ‘copperhead’) sera introduit plus tard ce mois-ci sur GitHub sous Mozilla Public License 2.0 et devrait permettre aux utilisateurs d’automatiser et de provisionner le stockage. Pour EMC, c’est la première fois qu’elle se lance dans un grand projet open source de ce genre.

En plus de cette annonce, EMC déclare qu’elle mettra aussi ScaleIO (qu’elle avait racheté en été 2013) gratuitement à disposition (mais pas en version open source) à des fins non-productives, mais d’expérimentation. Ce logiciel permet de transformer le stockage serveur existant en ce qu’on appelle le ‘shared block storage’ destiné à accroître l’évolutivité et la flexibilité. “Il n’y aura ni limite de temps, ni limite de capacité, et le produit sera identique à la version complète”, affirme CJ Desai, président de la division Emerging Technologies d’EMC.

L’idée sous-jacente du passage à l’open source, c’est d’améliorer encore l’image d’EMC vis-à-vis des clients potentiels. L’entreprise a en effet observé que tout le monde ne souhaitait pas utiliser le logiciel ScaleIO pour le tester. Dans le cas de CoprHD, le raisonnement sous-jacent est également d’inviter les clients à l’expérimenter sans la moindre obligation. “Les utilisateurs se seraient demandés où était l’astuce, si nous le leur avions donné gratuitement. Mais en l’offrant à la communauté open source, ils savent qu’ils pourront tester notre produit sans obligation aucune.”

A l’instar de nombre de grandes sociétés qui font le pas vers l’open source, EMC croit que les entreprises qui veulent miser pleinement sur un projet SDS (‘software defined storage’), souhaitent aussi bénéficier du support d’EMC et opteront donc pour une licence payante. Un modèle qui fonctionne aujourd’hui déjà chez Red Hat notamment.

EMC ne compte pas en rester là. “Ce n’est que le début. Nous expérimentons à présent l’open source, mais normalement, tel sera encore assez souvent le cas”, conclut Desai.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire