DNSChanger: pas de problème en Belgique

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

En Belgique, la désactivation des systèmes de déviation du FBI américain n’a pas provoqué le moindre problème.

En Belgique, la désactivation des systèmes de déviation du FBI américain n’a pas provoqué le moindre problème.

L’année écoulée – jusqu’à et y compris vendredi dernier -, les mises en garde n’ont pas manqué à propos d’ordinateurs infectés par le cheval de Troie DNSChanger. Ceux-ci n’auraient plus accès à internet, lorsque le FBI désactiverait ses systèmes de déviation. Ces derniers avaient été mis en oeuvre pour orienter correctement vers internet les centaines de milliers, voire les millions d’ordinateurs contaminés par ce cheval de Troie qui dirigeait le trafic internet vers des sites mal intentionnés. Ce lundi 9 juillet, le FBI a effectivement débranché ses systèmes malgré les indices, selon lesquels des milliers de machines ne seraient pas encore désinfectées. Mais finalement, tout s’est bien passé.

Selon Cert.be, quelque 1.700 adresses IP étaient encore contaminées en Belgique, mais un sondage effectué auprès des fournisseurs de services internet belges nous apprend qu’il n’y a quasiment pas eu de problème, voire pas du tout. Chez Belgacom, l’on nous a déclaré que la cinquantaine d’infections parmi la clientèle étaient connues depuis un certain temps déjà et que les responsables avaient été contactés. Chez Telenet, l’on n’a pas non plus recensé de problème ou de plainte de la part des clients internet. Il en a été de même chez ISPA, l’association belge des fournisseurs internet. Voilà qui conforte une fois de plus l’adage ‘pas de nouvelle, bonne nouvelle’.

L’absence de problèmes incitera pas mal de personnes à penser que toute cette affaire DNSChanger était quelque peu exagérée, un peu comparable à celle du problème de l’An 2000 (où le passage de 1999 à 2000 allait faire se planter les applications à indications à ‘deux chiffres’ de l’année). Tout comme pour ce problème de l’An 2000, c’est une réaction un peu courte. C’est ainsi que les mises en garde à grande échelle et répétées ont fait en sorte qu’un nombre maximal de victimes possibles ont été informées du problème et ont donc pu réagir – heureusement de manière quelque peu plus facile et économique que les solutions pour l’An 2000. L’on pourrait faire la comparaison avec une assurance. Pensez à ce que pourraient être les conséquences, si l’on n’y accordait pas d’attention…

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