Des soucis pour un porte-avions britannique utilisant encore Windows XP

Le Queen Elizabeth a appareillé pour la première fois lundi © ISOPIX

Un tout nouveau porte-avions équipé d’ordinateurs tournant sur Windows XP. Voilà ce qu’ont découvert les journalistes de plusieurs supports britanniques lors d’une visite guidée du Queen Elizabeth, qui a appareillé pour la première fois hier lundi. Voilà qui génère pas mal de préoccupations en Grande-Bretagne à propos de la sécurité du navire vis-à-vis de cyber-attaques.

Le ministre britannique de la Défense Michael Fallon a annonce ce mardi à la BBC que le software du nouveau porte-avions est en ordre: ‘Ce n’est évidemment pas le système en lui-même qui est vulnérable, mais sa sécurité.” Les officiers du navire, qui a coûté la bagatelle de 3,5 milliards de livres (4 milliards d’euros) et qui a été conçu il y a plus de dix ans, ont expliqué aux journalistes que le Queen Elizabeth aura à son bord une équipe de cyber-spécialistes.

Le mois passé, des criminels ont lancé une attaque au moyen du rançongiciel WannaCry, qui a touché de nombreux ordinateurs en Grande-Bretagne, notamment dans des hôpitaux. Lors de cette attaque à l’échelle mondiale, les agresseurs ont exploité une faille qui se trouvait aussi dans Windows XP. Ce système d’exploitation datant de 2001 n’est plus supporté par son éditeur Microsoft depuis quelques années déjà.

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