Des manquements dans l’utilisation et le contrôle de la banque de données de la police

De nombreuses questions se posent à propos de la Banque de données Nationale Générale (BNG), la principale banque de données de la police. Voilà ce qu’écrit le Comité P, qui contrôle les services de police, dans son rapport annuel. Cela concerne surtout l’utilisation de la BNG et son contrôle.

De nombreuses questions se posent à propos de la Banque de données Nationale Générale (BNG), la principale banque de données de la police. Voilà ce qu’écrit le Comité P, qui contrôle les services de police, dans son rapport annuel. Cela concerne surtout l’utilisation de la BNG et son contrôle.

Cette information est publiée dans plusieurs journaux. La BNG est une banque de données très importante. Elle contient les noms d’1,64 million de personnes, 11.500 organisations, 1,8 million de véhicules, 11 millions de faits criminels concrets et 79.000 données non concrètes. Selon le Comité P, la banque de données est mal utilisée: aucune règle uniforme n’existe lorsque des données doivent en être supprimées, il n’y a pas de contrôle de la qualité des données ou de savoir si chaque zone de police saisit ses données de manière à la fois rapide et précise. Le Comité P mentionne “une insuffisance d’efforts dans certaines zones”.

Il ne faut pas non plus tout mettre sur le compte des policiers. L’efficience de la saisie des données serait également fortement gênée par les changements rapides de la législation et par les exigences technologiques. En outre, la police dépend toujours plus des fournisseurs IT externes utilisant leurs propres méthodes d’enregistrement et applications, ce qui fait qu’ils sont les seuls à avoir une vision complète du fonctionnement de la banque de données. C’est ainsi qu’il est par exemple encore à peine possible de contrôler en un point central qui consulte la banque de données.

Cette question sera bientôt abordée au parlement.

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