Des chercheurs d’IBM fabriquent des puces à base d’ADN

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Des puces à base d’ADN afin de les rendre encore plus petites, plus rapides et plus efficaces: dans ce domaine, les chercheurs de l’IBM Research et du California Institute of Technology ont accompli un fameux pas en avant.

Des puces à base d’ADN afin de les rendre encore plus petites, plus rapides et plus efficaces: dans ce domaine, les chercheurs de l’IBM Research et du California Institute of Technology ont accompli un fameux pas en avant.

Ces chercheurs ont trouvé une façon de fabriquer avec du matériau ADN des circuits de précision encore nettement plus compacts que ceux qui équipent les puces actuelles. Il est essentiel dans le cadre de la recherche d’une plus grande vitesse et d’une meilleure efficacité que les puces deviennent non seulement plus compactes, mais puissent aussi être produites à moindre coût. Aujourd’hui, l’on fabrique déjà des puces à 45 nanomètres (nm), mais certaines techniques permettraient d’atteindre 22 nm. Grâce à la méthode ADN, les chercheurs pourraient même en arriver à 6 nm.

A cette fin, les scientifiques réalisent comme d’habitude des gabarits lithographiques, sur lesquels une solution ADN est ensuite appliquée. Ce qu’on appelle les ‘origamis’ ADN, de petits triangles, carrés et étoiles, s’adaptent d’eux-mêmes à ces gabarits. Ceux-ci constituent alors ‘l’assise’ ou la ‘base’, sur laquelle les structures complexes des nanotubes, nano-fils et nanoparticules de carbone pourront être installées. Celles-ci fonctionneront ensuite comme de véritables ‘fils et transistors’ sur les puces.

Même s’il s’agit là d’un grand pas en avant pour le secteur des semi-conducteurs, les chercheurs indiquent qu’il faudra encore probablement 10 ans avant que la technique soit appliquée de manière effective.

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