Des cabines téléphoniques inutilisées transformées en cabines internet

A New York, les cabines téléphoniques inutilisées sont promises à une nouvelle vie. Elles seront en effet équipées d’un écran tactile offrant un accès à internet.

A New York, les cabines téléphoniques inutilisées sont promises à une nouvelle vie. Elles seront en effet équipées d’un écran tactile offrant un accès à internet.

A partir du mois prochain, 250 cabines téléphoniques seront, dans le cadre d’un projet-pilote, dotées d’un écran tactile de 81 centimètres. Les New Yorkais et les touristes pourront donc y rechercher des informations locales gratuites sur les moyens de transport, restaurants, curiosités historiques et événements programmés notamment.

Les informations seront disponibles en plusieurs langues. Selon le porte-parole Nicholas Sbordone, le but est de sélectionner dix langues. Elles seront choisies en fonction de la demande.

A plus long terme, il devrait être aussi possible d’utiliser Skype ou de visionner ses e-mails par le truchement des écrans tactiles. Les possibilités internet resteront cependant limitées.

L’objectif n’est par ailleurs pas de bannir complètement les cabines téléphoniques de la vie des New Yorkais. L’administration communale va rechercher les endroits où deux cabines au moins sont proches l’une de l’autre. Dans l’une d’elles, le téléphone sera remplacé par un écran. Il restera donc encore et toujours des téléphones publics disponibles dans la ville.

Actuellement, New York compte 12.800 cabines téléphoniques qui sont cependant toujours moins utilisées, selon Sbordone. L’an dernier, l’on y a quand même encore recensé 27 millions de communications.

Cette idée n’est pas à l’ordre du jour en Belgique, nous confirme Frédérique Verbiest, porte-parole de Belgacom. Au 1er décembre dernier, notre pays disposait en tout de 5.321 cabines téléphoniques, mais ce nombre diminue à vue d’oeil, puisque fin 2010, il y en avait encore 6.370. “La loi télécom, qui a été modifiée le 13 juin 2005, stipule le nombre de cabines téléphoniques que Belgacom doit exploiter. Ce nombre dépend du taux de pénétration de la téléphonie mobile. Aujourd’hui, 2.000 cabines téléphoniques au minimum doivent subsister en Belgique. Dans chaque commune, il doit y avoir au moins 1 cabine téléphonique.”

Source: Belga

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