Des banques prêtes à s’en prendre à Toshiba pour fraude comptable

. © Reuters
Pieterjan Van Leemputten

Le scandale comptable de 2015 pourrait encore causer un dommage financier supplémentaire à Toshiba. Trois banques envisagent à coup sûr en effet de réclamer des dommages et intérêts suite à la fraude.

Toshiba se trouve dans la tourmente depuis quelques années déjà. Les problèmes débutèrent en 2015, lorsque l’entreprise dut bien avouer avoir gonflé ses chiffres de bénéfice de quelques milliards de yens. Elle racheta ensuite la firme nucléaire CB&I Stone & Webster, dont la valeur s’avéra par après nettement moins importante que prévu. Pour compenser la perte de valeur sur ce dernier achat, l’entreprise avait annoncé la semaine dernière vouloir scinder sa division de puces (chips) et la vendre partiellement.

On apprend à présent que la banque de fonds japonaise Mitsubishi UFJ Trust and Banking Corp réclame 1 milliard de yens (8,12 millions d’euros) à Toshiba pour les dommages causés par celle-ci au fonds des retraites des clients de la banque. Deux autres banques de fonds, Sumitomo Mitsui Bank et Mizuho Trust & Banking Co prépareraient une action similaire en justice, selon les sources de l’agence Reuters.

Pour Toshiba, il s’agirait là de l’énième coup dur encaissé à cause du scandale comptable. En octobre dernier déjà, l’entreprise technologique avait annoncé que 45 investisseurs étrangers lui réclamaient en tout 16,7 milliards de yens (136 millions d’euros). 15 autres organisations, japonaises cette fois, exigeraient 15,3 milliards de yens (124 millions d’euros).

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